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dimanche 23 février 2014

109



109. Un nombre qui fait pleurer de longues heures. Un nombre qui fait réfléchir des nuits entières. Et des jours d'ailleurs. Si je n'en été pas vraiment sûr, je sais maintenant ce que j'ai envie de faire dans les prochaines années. Évidemment cela reste un second choix. Mais le meilleur des seconds choix ainsi que le premier dans la liste des choix de la "vie réelle". Un nombre relativement bien mais tout autant insuffisant. En effet peu de gens peuvent se vanter d'un tel nombre tout en ayant passé quelques semaines avant une audition pour le choix numéro un, pour le choix de la vie magique ? Je sais. C'est bien connu, je suis un parfait exemple d'éternel insatisfait. Je veux tout. Je veux du 28 ou du 42 et non du 109. Je veux du maquillage, de l'adrénaline et des applaudissements. Je veux de l'alcool, de la musique et des nuits entières. Je veux des messages qui font sourire, des bras rassurant, des rencontres, du sexe.
Un nombre dont je ne peux pas vraiment me réjouir. Un nombre qui remet en question pas mal de chose dans mon esprit : la manière dont j'essaie d'avancer dans la vie, les choix que j'ai pu faire... Un nombre qui arrive peut - être au bon moment. Ou bien un nombre qui vient peut - être abréger toute cette Merde.
Un nombre qui remet en cause la légère amélioration que je notais ces derniers temps.

Il y a eu des cris de joie pour certains, des pleurs pour d'autres. Bien plus nombreux. Une bonne école de la vie en fait. Bien plus passent leur temps à pleurer qu'à rire. Pour moi c'est seulement une désillusion supplémentaire. Un échec de plus qui s'ajoute à une liste qui s'allonge bien trop à mon goût. Je ne sais pas encore où tout cela va me mener. Je ne sais pas si je vais y aller en courant. J'ai surtout peur de m'épuiser ou de me casser quelque chose pendant la course. Il parait qu'il le faut. Alors s'il paraît... A quoi se raccrocher d'autres qu'à ses dires ignorants ?

Moi
"Vous m'auriez vu hier, j'étais formidable" 

lundi 17 février 2014

Petit bout de vie


Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Une envie, avant tout. Une sorte d'échappatoire en attendant chose de mieux, de plus beau et de moins controversé. J'ai hésité à écrire, c'est peut - être encore un peu trop tôt. Je ne suis peut - être pas assez sûr de ce que je fais. Manque d'aplomb (quand on parle de confiance en soit, voici un parfait contre exemple).
Non je ne suis pas sûr, mais qui peut dire qu'un jour dans sa vie il a été sûr de quelque chose ? Mais n'est ce pas comme ça que l'on décrit la Vie ? Avancer à tâtons, en prenant des risques en se jetant à l'eau. On agit, on réfléchit, on apprend. On vit.
Je ne dit pas que mes choix sont les meilleurs, je ne suis pas encore sûr de les soutenir moi même. Je laisse juste les choses venir. J'en ai assez de rester spectateur, j'ai envie de vivre, de découvrir, de forcer le destin. J'ai envie de me sentir vivant, de profiter de chaque instant et de chaque opportunité. Quitte à aller les chercher. La vie nous prive de bien assez de choses sans que l'on se mette davantage de barrière. Je rêve de pouvoir mourir en me disant que je ne regrette pas d'avoir vécu. Mais à ce jour - là j'en suis loin. Les plus optimistes se diront que je suis également loin d'avoir finit ma vie, mais après, qu'est savez - vous ? Doit -on attendre d'approcher de plus en plus de la fin pour commencer à vivre des choses ?
Ce n'est peut - être pas ce à quoi je m'attendais en disant que je voulais profiter de tout ce que je pouvais. Loin de là en y réfléchissant bien. Mais c'est un début comme un autre. "Tu as beaucoup changé depuis que je te connais" m'a - t - on dit. "Je le sens, et je sens que je n'ai pas encore finit" ai - je répondu.
Et puis après tout. Qu'y a t il de mal ?
Moi, 
toujours en évolution.

"Blanche a un peu bu, ses joues sont rouges, elle essaie d'être blessante, m'accuse avec un ton acide d'avoir une sexualité immature. Parce que je ramène des filles à l'internat, et parfois des garçons aussi. Je lui répond que la sienne est inexistante. Je célèbre la vie comme je peux. Je profite et j'encourage mes proches à faire pareil : on ne vit qu'une fois."