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samedi 29 octobre 2016

Grumpy.



Sitting on this chair. Drinking this tea. Listening this music. Thinking again. Writing again...

J'ai tellement besoin d'extérioriser. Tellement besoin de crier. Je pète un plomb. J'adore être là, mais vous m'avez déçu. Et je crois que le simple fait de dire ça, je crois qu'on à fait le tour.

24h, 5 amis, 5 choses qui déçoivent. Soit je choisi très mal mes amis, soit le problème vient de moi. Peut - être. Surement même. Parce que si personne "ne comprends comment je fais pour me relever aussi vite", pour moi, faire du yoyo émotionnel, sauter tout ce qui bouge, boire, fumer, penser à ce que je pense et faire tout ce que je fais, non, ce n'est pas un signe de bon état psychologique. Je vous adore, vous aimes pour la plupart (sous réserve d'être capable de ressentir quelque chose qui s'en approche), mais là, j'ai l'impression d'être un objet au milieu de vos mal-être respectifs. Mais moi non pus je vais pas forcément bien. Et quand je dis non en rigolant, je dis quand même non.

"If I surrender, if I lay my arms down
Am I a fighter ? 
Am I a fighter 
Cause I've been fighting so long baby..."

jeudi 20 octobre 2016

Paillettes, étoiles, confettis et papillons.


C’était une expérience exceptionnelle. A tout niveau. J’ai envie de l’écrire pour m’en souvenir. En plus de tout ce que j’avais au départ, je ramène avec moi des souvenir, des paillettes, des étoiles, des confettis et des papillons.

Une expérience sportive
Avant tout évidemment, c’était sportivement exceptionnel. Porter enfin les couleurs de la France, sur une compétition de cette envergure ça n’a rien de banal, ça sort du quotidien, c’est magique, comme une explosion de paillettes. En quelque sorte un nouveau sport aussi, entendre un public hurler pour vous, ça vous envahi, ça vous prend aux trippes, c’est indescriptible. Et j’ai eu la chance de le vivre. La moitié d’entre nous devaient prendre leur retraite après cette échéance. Cette même moitié est en train de préparer la prochaine saison. C’est une ambiance qui s’empare de vous, qui vous fait vous sentir vivant. J’ai trouvé dans cet univers ce qu’il me manquait jusqu’à présent dans mon sport. J’ai trouvé cette attente de prestance, de spectacle, de show, de jeu avec le public, d’expression. J’ai trouvé les paillettes. Et c’est définitivement jouissif. Cette semaine plus que jamais je me suis senti vivant. Et je veux continuer à vivre. Des paillettes.

Une expérience qui changera mon emploie du temps
C’était aussi une expérience, je l’espère à nouveau, professionnelle. Ou plutôt une expérience permettant de recadrer les objectifs professionnels. Une réinsertion dans ma vie d’étoiles. C’est peut-être le déclic dont j’avais besoin pour me rappeler qui je suis, ou plutôt qui j’étais et qui j’étais en train de devenir. Quand je pense à tout laisser tomber pour ma blouse blanche, d’éteindre les étoiles qui me font tellement de biens, je me rends compte maintenant que c’est une erreur que j’ai déjà faite à maintes reprises. Et pourtant je continue de suivre cette trajectoire là. Je dois rectifier le tir. Je dois rééquilibrer les choses pour garder ce petit enfant et cette folie en moi. Je dois mettre des étoiles dans mes yeux. Dans mon cœur. Dans ma vie. Et puis n’oublions pas que la blouse blanche n’a jamais été le premier choix. Je n’ai pas encore fini. Des étoiles.

Une expérience humaine
J’ai appris pas mal de chose sur moi même cette semaine. Une expérience en sensation, en émotions et en ascenseur émotionnel. C’est difficile à gérer, d’autant plus lorsqu’il faut composer avec le reste du groupe. Et moi, aussi sauvage que je suis, j’ai aimé ça. J’ai aimé partagé ça avec eux. C’est un peu comme se disputer un paquet de confettis et l’éventrer partout. Des confettis. Et même mieux, j’ai envie de recommencer. Je m’en suis souvent plaint, mais putain qu’est ce que c’est bon. J’en ai appris sur moi, j’en ai appris sur eux, j’en ai appris sur les relations humaines. J’ai appris que le bonheur de partager peut faire oublier les plus profondes rancunes. J’ai appris à avoir plus confiance en mes intuitions. J’ai appris à connaître des gens davantage. En bien ou en mal. J’ai appris à communiquer avec des étrangers mais surtout que certains langages sont universel (à lire le passage du bas). Pour quelqu’un comme moi, c’est étrange d’écrire ces mots, si on me l’avait dit je n’y aurais pas cru moi même. Mais j’ai pris une claque, et j’ai adoré ça. Des confettis.

La plus belle des mauvaises choses.
Un regard, un sentiment lointain, oublié. Des papillons. Une déception et un revirement incroyable de situation. Un regard à nouveau. Puis un sourire. Puis un autre. Un sourire envoutant. En finalement une phrase qui a eu raison du peu de moi qui luttait encore. Coup de foudre. Je n’ai pas encore beaucoup de recul sur ce qui s’est passé. Ce que je sais c’est que c’était tellement intense… A l’image de cette semaine, mais sur un domaine bien plus personnel. Je ne sais pas si c’est l’oublie de cette sensation ou si c’est juste vrai, mais je n’ai pas l’impression d’avoir ressenti ça avant. Il y aura forcément des conséquences. Je m’en veux car ce n’était pas vraiment correct. Mais je sais aussi maintenant que nous n’avons plus d’avenir. Ça ne sera pas facile mais c’est le mieux, je le sais maintenant. Si nous en avions un, jamais je n’aurais pu ressentir ça pour quelqu’un d’autre. 5 minutes. C’est tout ce qu’on a eu. 5 minutes à 5h du matin. Tu disparaitras aussi vite que tu es arrivé, c’est certain. Mais aussi bref que ce soit, j’ai trouvé ça tellement beau et précieux. J’vais peut être besoin de toi pout réaliser. 5 minutes. Et pour une fois, je me souviens de tout. Ton regard, ton sourire, ton odeur. Les papillons. Ta main. Tes lèvres. Et en boucle dans ma tête, cette phrase dite avec ce sourire. Les papillons. Les papillons.

Des papillons.

"When a boy looks at another boy the way I looked at you all night, 
there is no doubt that he is interested in you"