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mercredi 26 juillet 2017

Douleur.



16/07/17 - 22:58
Je crois que je me suis rarement retrouver dans une telle situation. Jamais même je pense. Je pense que je n'ai jamais eu tout qui foutait autant le camp. Je crois que je n'ai jamais passé une année aussi merdique. Je pense avoir gardé mon sens d'analyse pour réussir à comprendre les causes, les conséquences, les facteurs aggravants ou bénéfiques et les évènement intercurrents. Je crois que j'arrive toujours à tout analyser et à a peu près tout comprendre, mais par contre je n'arrive pas du tout à agir.

Je n'arrive plus à trouver un semble de truc qui fonctionne bien. Le moindre petit bout qui file droit. La moindre petite chose ou je ne regarde pas 8 mois en arrière en me disant "c'était mieux avant". Souvent il y avait les vase communiquant en perpétuel yoyo selon mes priorisations. Là il y a plus rien nulle part, tout m'a échappé. C'est comme si depuis des mois j'étais dans une tempête qui m'envoyait vague sur vague, je n'ai pas le temps de reconstruire ce qui a été détruis que la vague suivante se montre et détruit toujours plus. Et au moment où je pensais la tempête finie, où je commençais tout juste à sortir la tête de l'eau, et à laisser sécher le sable pour tout reconstruire, le raz de marrée.

Et maintenant je sais plus. J'ai perdu tous mes repères, je n'arrive plus à réfléchir, je n'arrive plus à penser. Je ne sais plus ce qui est bien ou mal, ce qui est grave ou pas. Je n'arrive plus à savoir ce que je veux, ce qu'il me faut. Je ne sais même plus ce que je pense ou ce que je ressens. Je ne sais même pas si je ressens quelques chose en fait. J'ai eu mal oui. Ca c'était quelque chose d'assez rare. D'avoir autant mal, de ressentir autant la douleur. Mais maintenant c'est plus comme avant. Le néant, rien. Quelques piquent douloureuse de rappel ponctuellement mais c'est tout. Plus de larmes, plus de douleurs, pas d'énervement, pas de rancoeur. Rien. Et c'est pire. J'oscille entre rien et mal. Mais ce n'est pas un vrai mal "normal" comme j'ai pu avoir au début. C'est un mal atténué, dissimulé, presque "faux" juste parce que je devrais avoir mal donc mon corps essaye de me faire avoir mal. Comme si je n'en était pas / plus capable. "Tout ce qu'il dit passe par la zone de la parole et du langage mais pas par la zone de l'émotionnel.Il comprend intellectuellement ce qu'est l'amour la douleur, l'empathie mais il ne ressent absolument rien. Si la psychopathie peut avoir une mauvaise réputation, elle ne rend pas forcément violent. En gros ça veut dire que vous n'avez aucun sens moral, vous ne ressentez aucune émotion, vous manipulez tout votre entourage, votre sexualité est assez débridée et vous mentez de façon pathologique. Rien de tout cela ne vous est familier ?". Voilà comment je me sens maintenant. J'ai eu mal, je crois. Soit je me suis à nouveau censuré pour ne pas souffrir, soit j'ai juste cru avoirmal parce que j'ai encore mieux joué que d'habitude. Mais là j'ai l'impression de comprendre dans quel état je suis / devrais être, mais je ne crois pas que je le ressente pour de vrai, pas viscéralement comme ça devrait être le cas.

17/07/17
Je ne pense pas que ce soit dans tous les domaines, je pense que certaines choses me sont totalement hermétiques, alors que certaines autres peuvent me toucher, si je le veux. Je crois que je commençais à me laisser toucher. Et je crois que je me suis renfermé dans ma coquille. Je crois que j'aime l'idée de sentir, de ressentir et de vivre. Mais une fois que c'est le cas, ça me fait trop peur. Je me sens trop en danger. Vivre c'est dangereux. Surtout quand on est moi. J'ai peur de la vie, mais j'ai aussi et surtout peur de moi.

Je me sens comme une bouteille de gaz prête à exploser, comme un autocuiseur sous pression, une grenade prête à s'auto-détruire. Je dois surtout veiller à ne pas me laisser exploser, ça soulagerait certainement beaucoup de chose mais ça ne serait pas beau à voir. Ca ne serait bon pour personne. Je suis en même temps vider de tout sentiments que je me force peut être un peu à ne pas ressentir, et en même temps tellement en conflit intérieur que j'ai juste envie de tout lâcher de tout envoyer balader et de faire ce que je fais de mieux, abuser de tout ce qui peut m'apporter la moindre lueur de réconfort ou de bonheur, quelles qu'en soit les conséquences. Mais c'est un chemin dangereux. Je m'y suis déjà aventuré, prudemment, je le sais je le connais. Si je venais à imploser je me mettrais à courir sur ce chemin sans regarder autour ni derrière, sans penser à l'endroit où je vais. J'irais toujours plus loin, et quand je voudrai faire demi tour, je serais déjà trop loin, je me serais perdu et ne pourrai plus jamais faire marche arrière. J'ai besoin d'y aller, de chercher les limites, il faut juste espéré que je saurais les voir quand j'y serais et que je ne continuerai pas d'avancer quand même.

Le temps passe trop vite, je réfléchis trop et n'écris pas assez, tant pis, je finirai plus tard.

19/07/17
Non je ne suis pas quelqu'un de bien. Je mens, je triche, je souhaite du mal. Des gens m'énervent, d'autres, c'est juste que je n'arrive pas à les aimer.Je suis impatient, narcissique, égocentrique, rancunier et insolent. Je manipule je calcule, je suis un stratège. Rien n'est jamais laissé au hasard, quand je fais quelque chose c'est réfléchi, c'est fait avec soin. Si je fais mine de laisser échapper quelques chose, sachez bien que c'est faux. Sachez que c'est précisément le moment où je voulais le dire, vous en informer, ou laisser sortir l'information. Parce que ce que je ne veux pas partager cela ne sors pas, jamais. Les choses les plus sombres restent tapies au fond de moi, sans que personne ne viennent jamais les tripoter. J'en prends soin. Cela doit rester secret et ne pas entacher l'image que je m'applique à donner. La grande majorité de mes émotions ou réactions sont jouées ou feintes. J'ai l'impression que tout est faux chez moi, je suis un mensonge sur pied, une imposture. Je mens tellement que je me mens à moi aussi, je n'arrive plus à distinguer le vrai du faux, et je ne sais plus ce qui est réel ou le fruit de ma folie. Je vole, je feins, je manipule, je calcule, j'agis par intérêt et toujours avec minutie. Je suis un maniaque du contrôle je ne laisse rien échapper, je tiens à ce que tout se passe pour le mieux. Je suis incapable de ressentir l'empathie. D'ailleurs je ne ressens rien de manière générale. De temps à autre le semblant d'une émotions semble pénétrer ma imperméable mais je m'empresse de la chasser et de colmater la brèche. Je m'applique à ne rien ressentir, je me vide moi même, je fais de moi cet être mauvais que tant de gens semblent pourtant souvent admirer. Le subterfuge est bon. Je deviens bon dans l'art de l'illusion et de la manipulation. Je suis dépendant aussi. Et apparement violent depuis peu. Alors comment peut - sérieusement me dire que je suis quelqu'un de bien ? Et si tout cela n'était qu'un juste retour des choses ? Une justice dans l'univers faisant que ce qui m'arrive n'est que ce que je mérite. Que plus je me forcerais à ne rien ressentir, plus le destin frappera fort pour me rappeler ce que c'est que de souffrir ? Et si je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même ? si je n'avais plus qu'à m dire que c'est ma faute, que je suis trop mauvais pour être heureux ou pour changer et que je n'avais plus qu'à baisser les bras et à capituler ? Je me rends, je suis fatigué.

Oui je suis fatigué de tout ça, fatigué de ne plus pouvoir compter sur rien, de détruire tout ce que j'ai tout ce que je touche. Fatigué de tout saccager sans pouvoir me dire que je n'y suis pour rien. Si j'y suis pour quelque chose, biensûr, dans tout, tout le monde le sais. Je détruis tout et après je me plains, je suis vraiment pitoyable. Je cours après le bonheur et quand j'obtiens quelque chose de beau je l'embrase jusqu'à ce qu'il ne reste que des cendres. Je détruis l'équilibre que j'ai mis tant d'année à maintenir, je détruis les relations une après l'autres, après les avoir tant espéré et après avoir vu toute la richesse qu'elles m'apportaient, je me détruis moi même, ainsi que mes valeurs, mon libre arbitre, ma dignité et mon amour propre.

Pas fini... Mais tant pis

"You're giving me a million reasons to let you go
You're giving me a million reasons to quit the show
I bow down to pray
I try to make the words seems better
Lord, show me the way
To cut through all this worn out leather
I've got a hundred million reasons to walk away
But baby I just need one good one to stay
Tell me that you'll be that good one
Good one"








vendredi 7 juillet 2017

Avion



Seul. Vide. Encore une fois. Mais plus que jamais.

Je ne sais pas si c'est le coup de trop, je ne sais pas si c'est un coup plus fort que d'habitude. Mais c'est un coup bien plus douloureux. Je ne sais pas ce que je dois faire, je ne sais pas comment me gérer, je sais pas. Je sais pas comment je vais. Enfin si, je vais mal, mais je sais pas non plus combien je vais. J'essaye de le dire, pour voir si je suis triste mais stable, si je m'améliore ou si je coule. Si on me demande combien je vais, j'ai envie de répondre avion.

On m'a demandé si je n'étais pas amoureux de l'idée d'être amoureux. Si. C'est certain. Je le sais, je l'ai compris il y a quelques temps. C'est certainement pour ça que je rebondis aussi vite. Mais là... Là c'est différent.

J'étais pas stable, il est arrivé, m'a tout fait oublier, comme une remise à zéro. Une nouvelle chance, un nouveau départ. Du positif, enfin. Et après m'avoir remis à zéro, quand il aurait du m'aider à me reconstruire, il est parti. Je ne sais plus rien. Je ne sais plus tout ce qu'il y avait avant. Je ne sais pas vers quoi je vais ni même vers où j'aimerais aller. Je suis un CD vierge (sans jeu de mot). J'ai oublié qui j'étais et ce qu'étais ma vie avant, et c'est mieux comme ça. Mais je ne sais plus rien. Je suis un nouveau né à qui il fallait apprendre à bien faire. Mais finalement je suis un nouveau né abandonné qui va devoir s'éduquer seul. Et ça donne jamais rien de beau.

C'est brouillon, mais de toute façon, je pense qu'il faudra plus qu'un article.

J'ai peur des semaines à venir. J'espère. Toujours. Et j'ai mal. Très mal. Pour une fois j'en chie. Et plus j'en chie, plus je me dis que j'ai perdu gros. Et alors là ça fait encore plus mal.

"Est ce que pour une dernière fois
Tu pourrais me prendre dans tes bras 
Me dire que tout va bien
Que tout ira
Raconte moi des histoires
Sers nous à boire
On fera ce que tu voudras 
Mais reste là"