Petit carnet
de bord d’une semaine que je pressens bizarre…
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Dimanche
6 Janvier
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7h25 : en quittant ma chambre je me rends
compte que nous allons passer d’ensemble dans 20m² à distants de plus de 1200
km en quelques heures. Que la vie est bizarre…
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Lundi 7
janvier
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01h27 : je sais maintenant que j’ai besoin
d’une vraie relation et non de sexe. Ça c’est fait. L’attente n’en sera que plus
simple.
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11h42 : Je rentre d’un premier
entrainement, réjouissant. Pas un vrai entrainement en fait, plutôt une séance
de préparation physique avec les deux plus sympas du groupe. Me voilà donc en
train de rentrer, me disant que c’est tout de même une expérience
extraordinaire et que vivre ça au quotidien m’irait parfaitement. Hâte d’être
l’après midi pour pouvoir enfin taper de la toile.
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11h46 : j’ai aidé 3 anglaises à descendre
leur 13 valises dans un escalier, je les ai vu galérer, j’ai eu pitié. « Thank you so
much ! » Wesh tkt ;) (Petit anecdote inutile je l’accorde.)
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12h00 j’ai faillit mourir écraser…
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22h27 fin de journée pourrie, entrainement de
merde. Syndrome du « ouais je suis trop chaud je vais faire des miracles…
Ah ben non. En fait je suis nul. Fais chier. » Au final un entrainement où
j’ai montré, que dise – je, exhibé tous mes défauts, là où je devais me mettre
en valeurs (c’est bien, c’est rien compris au principe du stage –‘) Bref, il y
a cas voir l’article en rapport.
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Mardi 8
janvier
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00h37 : Je sens déjà les muscles tirer. Je
n’ose pas m’endormir. Car une fois que je dormirai, je me réveillerai. Et là ça
va défoncer. Ce qui tombe bien c’est que cette non envie de dormir est soutenu
par le milliard de question qui me traversent la tête. Mais je sens qu’à
l’instant même où je déciderais de m’arrêter de penser, je sombrerais tellement
je suis exténué. J’aime ce pouvoir de décision. Savoir que je peux choisir de
dormir est une chose fascinante. Si je pouvais choisir pour d’autres choses, ce
serait tellement mieux…
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22h47 : J’ai peur. Peur de m’auto détruire.
Je sens en moi une force que je contrôle plus. Plus d’habitude, plus de repère,
je suis perdu. Où tout cela est – il passé ? Je suis inquiet. Et je me
pose des questions.
Et si seulement si
Tout était pour la vie
Et si seulement si
Nous l'étions aussi
Comme si l'on pouvait arrêter le temps
Et faire qu'un instant dure éternellement
Comme ces montagnes de fer
Ou l'éclat d'un diamant
Tout était pour la vie
Et si seulement si
Nous l'étions aussi
Comme si l'on pouvait arrêter le temps
Et faire qu'un instant dure éternellement
Comme ces montagnes de fer
Ou l'éclat d'un diamant
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Mercredi
9 janvier
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L’ancien moi n’est toujours pas au rendez vous,
je l’ai perdu en route. Brusquement. Et depuis le temps, il peut être n’importe
où. Il peut très bien ressurgir d’un seul coup. On peut aussi mettre des années
à reconstitué son cadavre désassemblé. Des années que je n’ai pas. Au
contraire, pour l’instant je perds un peu plus de lui chaque jour, chaque
entrainement, chaque saut. Jusqu’où tout cela va aller ? Le plus
frustrant, pour moi, est de ne pas savoir pourquoi. Pourquoi soudain tout est
devenu noir ? Pourquoi à ce moment précis ? Pourquoi sur cette figure
là ? Pourquoi aujourd’hui pleins de choses ont disparut ? Il n’y a
pas de raison générale certes. Mais il y en a forcément une dans chaque cas, et
j’ai beau tourner la question dans tous les sens, je ne la vois pas. Et c’est
horrible.
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Les révisions avancent. En marche arrière. C’est
un peu la cata, plus je revoie, plus je me rends compte de ce que je ne sais
pas, et au moment où le contenu des cours me parait acceptablement (?) connu,
les QCM d’entrainement (encore des entrainements ? décidément, je passe ma
vie à ça…) me prouvent le contraire. « Arrête de stresser on verra bien ce
qu’il arrivera ». Tu te fous de ma gueule en fait ? Je tape tout de
suite où j’attends un peu ? Bref, une période pas top à tous les niveaux…
Espérons que la semaine prochaine clôture cette période et qu’une nouvelle
commence. Je pense survivre jusque là. Plus loin je ne sais pas…
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jeudi 10
janvier
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« Ca parait facile pour toi c’est
frustrant ». Tu te fous de ma gueule en fait ? Je tape tout de suite
où j’attends un peu ? Genre le mec il est en équipe de France depuis qu’il
tient debout sur ses jambes, il passe un quart de ses journées en l’air, il
frôle la perfection, et le petit tebé qui c’est plus rien faire qui se bats
pour pas se tuer CA A L’AIR FACILE POUR LUI ? Je rêve. Bref. On ne peut
pas dire que ça va mieux. Mais je pense que je suis en train d’accumuler une
espèce de force mystique venu de l’au-delà (ouais j’aime bien ^^) qui me
permettra quand j’en aurais accumulé assez de trouver la force de reconstruire
des fondations solide pour pouvoir peut être continué la construction de
l’édifice.
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J’ai revu un vieux copain (ok officiellement
c’est mon patron saisonnier et ok vieux de quelques mois seulement) mais ça
fait quand même un peu de bien …
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Les plus assidus auront remarqué que les heures
ont disparut, c’est parce que j’ai tout écrit en même temps depuis mardi en
fait, donc tout était au brouillon dans ma tête mais les heures pas exactement…
Vous m’en voyez désolé, mais en même temps on s’en branle (que de vulgarité
dîtes donc !)
On vit tous à la recherche de gloire
C'est la ruée vers l'or, échapper au quotidien
Sans réaliser que les portes de l'espoir sont au creux de nos mains
Lève toi et prie pour
tes plus beaux jours
Peu importe qui tu es
Lève ta main et crie victoire.
C'est la ruée vers l'or, échapper au quotidien
Sans réaliser que les portes de l'espoir sont au creux de nos mains
Lève toi et prie pour
tes plus beaux jours
Peu importe qui tu es
Lève ta main et crie victoire.
Vendredi 11 janvier
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Dernier entrainement de cette semaine. Il était
tant que ça se termine, physiquement. Je suis actuellement décédé pour les 3
prochains jours. Espérons que je les passe à réviser et non à dormir…
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12h46 : C’est fini, le train s’en va. Ce n’est
pas la première fois mais c’est toujours aussi difficile de quitter ce petit
univers… Même si cette fois – ci fut bien moins productive, c’est toujours très
intéressant c’est non sans regret que je regarde s’éloigner palmiers, mer,
soleil et survêtement tricolore.
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21h40 : arrivé chez moi, retour à la vie
normale. Fin de cette semaine.