Ce fut, je le pense, la plus incroyable nouvelle de ma vie. Euphorie, (plus) rapidement contrôlée (que je ne l'aurais cru). Et après quelques jours, bien que toute l'excitation et la soif d'inconnue soient toujours présentes, l'inquiétude grandit.
Je pense qu'elle prend deux formes. J'ai peur d'échouer. J'ai peur de réussir.
J'ai peur d'échouer car même si je ne suis là que pour voir, la réussite passerait en tête de la liste des bonnes nouvelles de ma vie. Accomplir son plus grand rêve, que demander de plus ? J'ai peur de la façon dont je vivrais cet échec... psychologiquement j'entends.
J'ai peur de réussir. Et je crois que c'est tout aussi logique que le premier point. Qui n'appréhenderait pas de tout plaquer du jour au lendemain ? Il n'est aucunement question d'hésiter, attention. Il est question de se dire, comme c'est ce que je ferais si l'occasion se présente, qu'est ce que cela va engendrer ? Quels en sont les prix à payer ?
Quoiqu'il en soit, je pense que ce n'est que le début de l'histoire. Une belle histoire ? Ou une histoire triste entre acharnements et échecs ? Le temps nous le dira, une fois de plus.
Moi
"There is no passion to be found
playing small in settling for a life that is less
than the one you are capable of living"