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lundi 15 octobre 2012

Ma nouvelle vie


C'est comme une grande fourmilière, où la personne la plus singulière passe inaperçue. Comme une petit ville, qui a ses heures de pointes, ses lieux clés, ses avenues et ses piétons pressés. C'est comme une seconde maison, un second chez soi. Un chez soi qu'il faut encore apprivoiser. Plus calme. Plus urbain. Plus solitaire. C'est un endroit où il y a tellement de monde qu'on ne connait personne. Et que personne nous connait. C'est un endroit dans lequel on se rend plein d'espoir et d'ambition. Mais dont la majorité repart en pleurs. C'est un lieu entouré d'un univers fabuleux à découvrir, mais dans lequel on ne met pas un pied. C'est un endroit frustrant. C'est un monde qui nous construit. Qui nous offre un avenir dans le meilleur des cas, où qui nous fait juste un peu grandir dans le pire. On pourrait très facilement y trouver le bonheur, si seulement les journées avaient le double d'heures. C'est un endroit que je découvre tout les jours. On m'en avaient parler, mais ce n'est jamais vraiment comme on dit. Je m'y sens bien. Mais affreusement seul. Seul la nuit, seul le jour. Seul en travaillant, se en mangeant. Seul à marcher, seul à rêver. Seul à ne pas rire, seul à souffrir. C'est comme si j'étais spectateur d'un film. Il se passe une histoire, mais je n'en fait pas parti. Je suis le décor, je ne fais qu'observer.  Je me demande même si, si je venais à disparaître, quelqu'un s'en rendrait compte ? Non, je ne me le demande pas en fait.