Pages

lundi 23 novembre 2015

What about what kill you ?

Crever déchiré pendant que tout le monde m'applaudit, voilà ce que je ressens.


            J'aimerais commencé ce retour par une question. On dit souvent que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais qu'en est - il de ce qui nous tue ?

          J'ai l'impression de mener une guerre perdue d'avance, de me battre pour quelque chose que je ne veux même pas. J'ai l'impression de lutter en vain, de me fatiguer à me débattre dans tous les sens pour rien, de m'agiter sous l'eau en perdant le peu d'oxygène qu'il me reste. 

When you try your best, but you don't succeed
When you get what you want, but not what you need,
When you feel so tired, but you can't sleep,
Stuck in reverse.

          J'ai fait un mauvais choix il y a longtemps, probablement le plus mauvais de ma vie, je m'en rends compte aujourd'hui, malheureusement il est trop tard. Le mauvais choix a été de croire que je pouvais mener deux batailles gigantesques en même temps. Quelqu'un de sage aurait privilégier la plus importante quitte à en engager une seconde de bien moindre ampleur à côté. Mais je ne suis pas quelqu'un de sage. Je suis fou. Et dans notre société, les fous sont admirés jusqu'à ce qu'ils s’effondrent. Jusqu'à présent on m'admire (bien à tord selon moi), je me demande  cependant si, pour une raison qui reste encore inconnue et est pourtant la clé de tout, je ne suis pas en train de m'effondrer. A vouloir mener deux batailles de front je suis en train de les perdre toutes les deux. Il est trop tard pour abandonner la secondaire pour laquelle trop de troupes se sont déjà battues et pour laquelle trop de sacrifices ont été faits. Mais il est impensable d'abandonner la première, la principale, celle qu'on veut, celle qui nous donne une raison de nous lever. J'ai cru que je pourrais. J'ai cru qu'en supprimant tout le reste, qu'en ayant seulement deux buts et qu'en dirigeant toute la force de frappe sur ces deux objectifs cela suffirait. Alors c'est ce que j'ai fait. J'ai supprimé tous les parasites, petit à petit, tout le reste à disparu, tout s'est effacé, tout est mort peu à peu, pour finalement me laisser seul et sans rien d'autre au milieu de ces deux champs de batailles. Aujourd'hui je suis vidé, à bout de force, sans plus rien autour à quoi me raccrocher. Je me suis tiré une balle dans le pied tout seul. Et aujourd'hui j'ouvre les yeux sur tous les mauvais choix que j'ai fais. 

And the tears come streaming down your face
When you lose something you can't remplace
When you love something, but it goes to waste
Could it be worse ?

          Aujourd'hui pour une raison qui m'échappe je perds le contrôle. J'ai souvent parlé de la théorie des vases communicants, et inconsciemment même si tout ne pouvait pas être parfait, j'avais le contrôle de ce que je faisais, de ce que je choisissais d'élever et ce que je choisissais de sacrifier. Aujourd'hui je perds pied, tout me glisse entre les doigts et je n'ai plus aucun contrôle. La raison et les sacrifices me poussent à sauver les meubles, mais j'y perds toute mes forces, toute mon énergie et tout ce qui fait que qui fait de moi ce que je suis. Peu à peu, mois après mois, je m'éloigne de ce principal combat vital. Peut - être m'en suis - je trop éloigné. Peut - être suis - je en train d'en mourir. Ce qui est sûr c'est que l'erreur est faite, et je ne peux que continuer à creuser mon trou. 
          Ce soir si je suis si mal et que j'ai besoin d'écrire c'est que j'ai l'impression que j'ai le choix entre continuer à me battre pour les deux combats en sachant que ce n'est qu'une question de temps avant que je ne les perde tous les deux ou que j'y reste, ou choisir de mourir à petit feu de honte, d'ennuie et de banalités. Sacré programme.
          Bonne soirée.

Moi 
(qui le suis de moins en moins)


"J'ai peur d'avoir rêvé de carrière et d'avoir échoué
D'avoir à regarder en arrière et de me dire mais qu'ai - je fais...?"

jeudi 9 avril 2015

Et pourtant il y avait tant à dire …



Je n'ai pas voulu écrire depuis quelques temps. Je dis vouloir car oui c'était un choix. J'avais envie d'être heureux et pour moi l'absence d'article est une sorte de reflet de mon état psychologique général. Réaction stupide. Auto persuasion. Je suis heureux. Je vais bien. Mais ce n'est pas pour autant que  je n'ai rien à dire. Mauvais choix, encore une fois. J'ai voulu ne rien dire pour me persuader qu'il n'y avait rien à dire. Et pourtant...

Il est  impossible de rattraper tout le temps perdu mais je crois que j'ai besoin de trouver quelques choses pour me vider la tête. Et je me suis souvenu qu'il fut un temps, écrire ici marchait plutôt bien. Alors quitte à passer pour un mec qui se plaint, autant que ça soit utile.

Depuis deux jours, j'ai l'impression que quelque chose a changé. Si je devais l'imager je me comparerais à l'escargot que l'on touche. Tu m'as touché (ou je me suis touché tout seul plus tôt) et je suis en train de me réfugier dans ma coquille. J'ai l'impression de faire faux-pas sur faux-pas. Je n'arrive jamais à agir comme il le faudrait, comme tu l'attends. Et plus j'essaie plus j'échoue. J'ai l'impression d'en être arrivé au point où j'ai peur de parler, peur de faire quoi que ce soit de peur d'empirer la situation. Je m'enferme dans ma coquille et j'ai peur d'agir.

On n'a pas besoin de ça. Alors demain, soit je suis honnête et j'empire la situation en laissant paraître que quelque chose cloche, soit je nous mens à tous les deux en faisant à contre cœur comme si tout était normal. Je crois que c'est un des dilemmes qui me dégoûte le plus de toute ma vie.

J'ai peur et je sais plus quoi faire pour bien faire.

Moi

"Tell me something, I need to know
Then take my breath and never let it go
If you just let me invade your space
I'll take the pleasure, take away the pain
And if in the moment I bite my lips
Baby, in that you'll know this is 
Something bigger than us and beyond bliss
Give me a reason to believe it. "



mercredi 8 avril 2015

Shy


Just a little try. 
I need. I won't. 
I try. 

"L'erreur est humaine. Persévérer est diabolique."

mercredi 21 janvier 2015

Your love shines the way into paradise






Je pense que tout est dit. Je suis en train de devenir accro, et au lieu de m'habituer à cette addiction et d'apprendre à la gérer, je crois que j'en ai de plus en plus besoin. Et vous savez quoi ? Je crois que j'aime ça. Bien sûr il y a des jours où c'est moins drôle que d'autres mais c'est tellement bon de sentir que l'on ressent des choses. 
J'ai souvent parlé de drogue ou d'addiction sur ce blog, c'est la première fois que l'une d'elle me fait autant de bien. 
J'ai souvent évoqué des personnes sur ce blog, c'est la première fois que l'une d'elles me rend aussi heureux. 
J'ai souvent pleurer des larmes et des larmes sur ce blog lorsqu'on me couper les ailes pour une raison ou une autre, c'est la première fois que je l'accepte aussi sereinement. 
J'ai souvent évoqué mes doutes sur ce blog, mais c'est la première fois que j'ai envie de les ignorer pour profiter.
J'ai souvent écris en pleurant sur ce blog, c'est la première fois que je le fait en souriant bêtement. 
C'est la première fois de ma vie où je me sens si bien, équilibré et heureux grace à une seule et même personne. Je me dis que je me suis pas trop trompé depuis toute ces années en disant qu'il me manquait quelque chose, quelqu'un. A présent c'est chose faite et je sens que je me suis remis à avancer, à grandir, à vivre et à devenir moi. Et je le fait en étant heureux. Enfin. 

Moi (mais avec lui). 

"Cause I do not accepte any less
Than someone just as real as fabulous"

mardi 20 janvier 2015

Définition : [n.f.] : qui donne un sens



Je pense qu'il est tant de donner une nouvelle définition à ce blog. Un nouveau chemin un peu différent de l'ancien, de redéfinir son utilité, de justifier et de préciser son recours.
Jusque-là j'écrivais pour me plaindre, pour réfléchir, pour évacuer. Aujourd'hui je pense que ce dont j'ai envie c'est plus de poser mes pensées qu'elles soient négatives ou positives. Ecrire juste pour me lire et faire comme si je pouvais me voir d'un regard extérieur à moi et ainsi être plus objectif à mon sujet. J'ai envie d'inscrire ma vie personnelle et psychique et non plus juste de me plaindre. Ce changement est probablement dû aux évolutions dans ma vie, même si à travers mes yeux et mon ressentit elle est moins sous l'excitation du nouveau qu'il y a quelques semaines ou mois, elle reste bien plus optimiste qu'il y a quelques mois ou années. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir des flops qui seront également présent ici (non non ça va pas devenir bisounoursland non plus fait pas exagérer). 
Voilà. 

Moi 

" Ce récit est autobiographique. Cependant je ne le considère pas comme une autobiographie. C'est un témoignage. J'y raconte le combat entre mon égo appeuré et une partie plus apaisée de moi que j'appelle mon essence. Je l'ai écris avec un maximum d'authenticité pour faire un cadeau à ceux qui le liront. Car à ce niveau de partage, nous découvrons que nous sommes tous les mêmes. [...] Je tiens un journal non pas pour y raconter ma vie mais pour me poser des questions, interroger mes intentions et devenir, je l'espère, un peu moins dupe de moi - même."

samedi 10 janvier 2015

Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again



          Bon, bon bon.

          Me voici à nouveau à écrire, je ne pensais pas me retrouver ici si tôt, il se trouve qu'on m'a forcé la main où le genou plutôt. J'ai hésité à écrire, à rompre ce silence qui commençait à être long et traduisait un bien être général. C'est un peu comme la coupe de champagne au réveillon pour un alcoolique sevré. Néanmoins, je pense que pas mal de choses ont changé, je ne pense pas que cet article sera le même que les autres, un peu comme du champagne sans alcool qui ne rompt pas vraiment l'abstinence, une sorte d'écart qui ne compte pas vraiment (psychologiquement, ce silence était important). Réels changements ou auto-persuasion involontaire, ça par contre je ne peux pas le dire.

          Bien sûr, je pourrais pleurer ma douleur physique et psychologique.  Bien sûr, je pourrais crier à l'injustice quand je vois l'implication de certains comparée à la mienne. Bien sûr je pourrais hurler mon désespoir et mes rêves partis en fumée. Parce qu'arrivé à l'âge et à l'expérience où je suis, une longue pause est souvent définitive. De plus, n'étais - je pas le premier à dire que tout cela finirait sur une blessure ? Si je regarde les dernières années, j'ai subit la blessure psychologique que j'ai réussi à pallier mais pas à guérir, la blessure symbolique que je n'ai toujours pas apprivoisée et maintenant se rajoute la blessure physique. Pourquoi arriverais - je à surmonter celle là alors que les deux premières perdurent ? Tant de points qui me font penser que c'est un point final.



          Aujourd'hui, par changements et n'aimant pas le champagne, j'ai envie de voir les choses sous un autre angle. Bien sûr, les choses sont telles que décrites dans le paragraphe précédent. Mais avec un peu de travail psychologique et de gymnastique intellectuelle on peut se débrouiller autrement.
Depuis quelques temps je me demande quelle place attribuer à chaque aspect de ma vie, me demandant s'il est nécessaire de continuer pour certains, si je ne me suis pas trompé pour d'autre. Mine de rien, je viens de gagner un temps hebdomadaire considérable. Je peux bénéficier de cette nouvelle mise à genou (#BEST JEUDEMOTEVER) sur deux tableaux. Tout d'abord, je mets en pause quelque chose dont je doutais de la nécessité et l’intérêt. Même si c'est pas mon truc, il parait que les pauses sont de bons moyens de réaliser le manque et de raviver la flamme (#TMTC). Deuxièmement, je me libère du temps pour restructurer mon emploi du temps au quotidien, redéfinir mes priorités et mes envies principales.

          Déjà le manque se fait sentir. Ou du moins certaines choses qui me donne envie de ne pas rester à genou. Le fait qu'on me dise "non" me donne envie de dire "on parie ?" (arrogance quand tu nous tiens...). Le fait de voir une idée devenue bien trop lointaine s'effondrer sans que je ne l'ai permis me donne envie de la réparer, de me réparer.



          Et puis si je me trompe, si je m'habitue au manque (qui n'en serait donc plus), ça en sera peut être plus simple avec cette nouvelle philosophie sans alcool. Et je pourrais au moins dire que j'avais raison quand à la fin de l'histoire.


"Mais pas le choix, 
Les gens en face attendent beaucoup de moi
Si je baisse les bras
Quoiqu'il se passe je ne peux m'en prendre qu'à moi.
Depuis je garde le sourire

J'me voile la face 
Et ton regard fait que j'envie ta place 
Depuis je garde le sourire 
Je prends sur moi 
Ce maquillage fait que tu ne le vois pas."