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lundi 31 mars 2014

Play with fire



Jouer avec le feu.
Juste pour sentir la chaleur.
Sentir que ça brûle.
Jouer avec le feu.
Juste pour se sentir vivant.
Savoir que l'on vit.
Jouer avec le feu.
Parce que sans ça,
Ma vie serais bien trop simple voyons.
Jouer avec le feu
Juste pour ne pas vous écouter
Juste pour essayer de me dire que je contrôle encore le navire.
Mais en vrai, je crois que le navire est en train de couler. J'ai donc rajouter des pierres à bords.
Histoire d'être sûr de toucher le fond.

"Where there is desire there is gonna be a flame
Where ther is a flame someone's bound to get burned"

dimanche 30 mars 2014

Ou comment la médecine m'a tout pris

Depuis que j'attends de te trouver un article toi...

                Aujourd'hui est un jour de merde. Un jour de larmes.
              Depuis bientôt deux ans, je ne vis plus. Du moins on ne peut pas appeler ça une vie. A cause de la médecine, j'ai un cercle d'ami très réduit. A cause de la médecine, ça fait deux ans que je suis seul. A cause de la médecine je n'ai plus de temps pour moi. A cause de la médecine j'ai une vie sociale se résumant à "une sortie toutes les deux semaines pour ne pas déprimer". A cause de la médecine je prends trois traitements vitaminiques chaque matin pour tenir le coup. A cause de la médecine il m'arrive de passer des jours entiers sans parler à quelqu'un. Et tout ça, passe encore. Mais là j'ai touché le fond. Aujourd'hui la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi, que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                Alors que ça fait plus d'une semaine que je ne sais plus sur quel pied danser, que je ne me reconnais plus dans ce que je fais, dis ou pense, alors que j'avais l'impression de devenir fou et que je cherchais désespérément à quoi me raccrocher, alors que j'avais l'impression de tomber en miettes comme si ces deux années avaient eu raison de moi, la Médecine frappe à nouveau et plus fort que jamais. Aujourd'hui la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi, que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                A cause de la médecine j'ai passé une heure à pleurer avec ma mère pendant une discussion plus tendue que ces sept dernières années (et peut être même bien plus) n'en ont jamais connu. Quand je dis pleurer je ne veux pas dire que nous avons versé deux larmes. Je veux dire que mes glandes lacrymales, implantées dans la fossette lacrymale au niveau de la partie roi supéro-latérale du toit de l'orbite sécrétaient abondamment, saturant mes canaux lacrymo-nasaux qui n'assuraient donc plus leur fonction de drainage. Et c'est ainsi qu'une rigole dévalait mes joues. La médecine m'a rendu fou. La médecine m'a prit énormément, et aujourd'hui, en plus de faire pleurer ma mère, la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                Ce n'ai pas ce que j'ai perdu ce soir qui me chamboule autant. C'est ce quelle représente. Parce que je m'étais juré que la médecine pouvait tout me prendre, mais pas ça. Il en était hors de question. J'ai mis plusieurs fois ma santé physique à rude épreuve, peut - être même en danger,  pour tenir cette promesse. Et aujourd'hui j'ai l'impression de m'être battu si longtemps pour rien. Aujourd'hui j'ai juste le goût cuisant de l'échec. Aujourd'hui la médecine m'a tout pris et ne ma rien laissé si ce n'est le cadavre d'idéaux déchus. Aujourd'hui je n'ai plus rien à moi. Aujourd'hui la dernière pierre est tombée. Parce qu'aujourd'hui la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi, que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                A cause de la médecine j'ai perdu mon innocence, mon ambition, ma folie, mes convictions, mon espoir, mes rêves. Ma personnalité en somme. Moi. Celui qui signe ce blog depuis plus de quatre ans. Je ne suis plus le même. J'ai perdu tout ce qui faisait que j'étais moi. Aujourd'hui je suis celui qui renonce, qui capitule. Celui qui n'a finalement pas été assez fort. Aujourd'hui  j'écris cet article en pleurs (et ça aussi, ça fait plusieurs années que cela n'est pas arrivé). Je suis perdu, j'ai peur. C'est comme si tout mon monde était remis en question, je n'ose plus croire en rien. Parce que même si ce que j'ai perdu n'est pas important, il représentait la petite partie de moi qui subsistait. Le petit bout de moi qui restait tapis pour surgir quand son heure serait arrivé en criant qu'il vous l'avez dit. Mais aujourd'hui cette petite partie s'est éteinte. Évanouie. C'était tout ce qui me restait d'entier, la seule chose, la seule partie de moi que j'avais réussi à garder intacte jusque là. Et aujourd'hui elle est partie.

Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits
Des silences qui résonnent à l'âme comme un cri
Mes sciences qui ne ressemblent qu'à l'ombre du doute
Le bien qui fait du mal quand le mal vous envoute.
Quand au cœur de l'iris c'est le temps des moussons
Qui vient noyer le blé juste avant la moisson.
Alors je peux partir comme un loup solitaire
Qui blessé s'en ira mourir auprès d'un hêtre.
J'aurais tant voulu avec toi être un autre que moi
Oublier qui je suis et fermer les paupières.
Quand on est tellement seul que même la solitude
Vous semble être une amie dont on se passerait,
Celle qui fut toujours la depuis le premier souffle
Celle qui depuis ce jour là ne veut plus vous quitter.
Vous ne savez plus qu'un jour vous saviez rire.
Quand le mal a choisi votre âme pour empire.
Quand tous les romantiques et les tristes du monde
Ont choisi votre cœur pour se mettre à pleurer.
Que tout est noir.
Comment j'ai peur, comment j'ai froid
Moi sans toi ça ne veut rien dire,
C'est comme un rire,  qui trouve pas vers où mourir.


vendredi 28 mars 2014

J'étouffe.



J'étouffe. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Depuis quelque jour, j'ai l’impression de bouillonner, j'ai l'impression de ne plus être moi. Je ne réagis pas comme dans mon état normal. Je dis des choses, je fais des choses, je pense des choses qui ne me ressemblent pas. Je sature. Je ne comprends pas. C'est comme si quelque chose s'emparer de moi petit à petit. La frustration. La chute. Je ne sais plus quoi faire, comment gérer la chose. Comment me gérer moi même. J'ai juste envie de m'enfermer seul dans une pièce sombre et froide et d'apprendre. Et pas d'aller faire le guignol dans un tutu à paillette. Je ne comprends vraiment ce qui m'arrive. Je ne suis pas perdu, je suis complètement paumé. Je crois que je ne sais même plus vraiment qui je suis. Ce qui "est" ou "n'est pas" moi. J'ai l'impression de me débattre contre moi - même dans un combat à mort. Je m'auto asphyxie. Je m'épuise à petit feu. Je suis en chute libre depuis bien trop longtemps à l'heure où j'écris. Je viens de tout relire et je me pose une nouvelle question, dans un combat à mort contre soit - même, qui peut gagner ?

"Et finalement... cette question... le mystère... 
Qui raconte l’histoire de qui... 
Qui lève le rideau... 
Qui choisit les pas que nous allons danser... 
Qui nous rend fou, nous cingle de coups de fouet et nous acclame dans la victoire quand nous survivons à l’impossible... 
Qui fait tout cela... 
Qui fait en sorte que notre existence honore les autres... 
Qui envoie des monstres pour nous tuer... Et en même temps nous chante que nous ne mourrons jamais... 
Qui nous apprend ce qui est vérité, ce qui est mensonge... 
Qui décide pourquoi l’on vit et quel combat mérite que l’on risque la mort... 
Qui nous enchaîne, et qui détient la clé qui peut nous libérer...
?"

mercredi 26 mars 2014

Alors voilà. C'est comme ça


Pas le temps.
"Les contes de fées n'existent pas. Il n'y a que des contes qui font mal."

mardi 25 mars 2014

Mais en vrai...


Enervé. Enervement. Enervation. Enervitude. Merde. Marre. Ras-le-bol. Plein le cul. Susceptible. Yoyo. A fleur de peau. Changeant. Dégoût. Erreur. Choix. Wrong way. Faux. Désaccord. Attente. Trop plein. Fatigue. Douleurs. Stress. Choix encore. Mauvais. Erreur encore. Pouvoir. Devoir. Valoir. Valeurs. Temps. Lent. Rapide. Idée. Idées. Jamais. Trop. N'en peut plus. Assez. Craindre. Penser. Vouloir. Anxieux. Sensible. Trop plein. Exploser. Explosion. Bombe Atomique. Pire. Bombe Hydrogène. Pire encore. Choix toujours. Mauvais encore. Destin. Fatal. Triste. Pleur. Punching ball. Tout casser. Vraiment tout. Exploser encore. Ras-le-bol encore. Oublier. Oublié. Mort. Fatigue encore. Tard. Réfléchir. Imaginer. Trop encore. Ras-le-bol toujours. Pleurs encore. Vouloir encore et toujours. Méfiant. Découragé. Perdre. Se perdre. Perdu. D'autres idées. D'autres réflexions. Distractions. Vade retro satanas. Sommeil. Peine. Mal. Vraiment. Travail. Encore. Toujours. Pour rien. Inutile. Stupide. Projets. Morts. Sur les nerfs. Marre encore. Dormir. Toujours. Jamais. Plus. Non. Si. Différents. Mauvais encore. Idiot. Encore et toujours. Questions. Personne. Trembler. Pleurer. Crier. Hurler. A en saigner. Violence. Peine encore. Larmes. Frapper. Casser. Briser. Hurler encore. Stupide encore. Pas meilleur. Pas mieux. Tout. Ras-le-bol une fois de plus. Pleurer encore. Marre toujours. Trop. Trop. Marre une fois de plus. Rien. Plus rien. Silence. Assourdissant. Voler. Partir. Quitter. Disparaître. Marre une dernière fois. Acharnement. Efforts. Doutes. Ailleurs. Impossible. Mentir. Chercher. Jamais encore. Trop plein. Ras-le bol. Assez Trop. Enervé. Enervement. Enervation. Enervitude.
J'en peux plus. 

"Il y a des matins comme ça, tu lèves et tu te demandes pourquoi tu continues, à te battre.
T'essaie d'être le moins malheureux mais en vrai, pffff il y a tout qui te dégoutte. 
Tu demandes de l'aide à Dieux puis t'attends que ça aille mieux
Mais en vrai, tu lâches."

dimanche 23 mars 2014

Tout m'échappe



Cette étrange sensation que tout vous échappe, vous file entre les doigts. Cette étrange sensation que malgré tout vos efforts, tout part toujours en couille. Cette étrange petite voix qui vous murmure en permanence que c'est fini et qui rajoute parfois vicieusement "encore une fois". Cette sensation étrange qui me donne l'impression que ma théorie des vases communicants n'est plus d'actualité mais que l'un des vases est fendu et que tout son contenu s'échappe, vidant tous les vases en même temps.
Doutes. Larmes. Inquiétudes.
Moi

"We've already had enough"

vendredi 14 mars 2014

Je ne comprends pas



Je ne comprends pas comment on peut en même temps vouloir autant quelque chose et en même temps espérer tout autant que ça foire. "Différentes raisons" me direz - vous. Mais parmi toutes ces raisons, l'une devrait bien faire pencher la balance ?
Je ne comprends pas comment on peut être aussi stupide au point de faire autant de fois les même erreurs. Comme on dit, la première fois c'est une erreur, la seconde c'est un choix. Le choix d'y croire peut - être ? D'espérer ? Ce qui revient à ce que je disais. C'est stupide. 
Je ne comprends pas comment quelqu'un ou quelque chose peut autant influer sur nous (enfin sur moi du moins). Cela me donne une sensation d'instabilité psychologique que... je n'apprécie pas vraiment.Et si vous saviez comment je suis énervé à l'heure ou je tape sur ce clavier... J'ai envie de tout casser, surtout de me taper dessus en fait. 
Il parait que la nuit porte conseil. Mais moi je dors pas. Non, moi je tourne à la cocaïne, aux bonbons et aux rêves. Entre les pas bon pour le corps et les pas bons pour l'esprit, je me demande des fois s'il vaut mieux pas choisir celui qui flingue les deux.
Moi

"Tes courts passages dans ma vie sont si intenses
qu'à force de t'attendre j'ai cru rencontrer un ange"

samedi 8 mars 2014

Parce que oui, trop souvent, la vie ça craint.

QUIDAM, c'est le passant inconnu, le flâneur solitaire, l'individu pressé, le personnage quelconque... quiconque. C'est celui qui habite nos sociétés trop anonymes.



                Tout d'abord il y a ces trois filles dans le fond. Elles sortent entre amies. La blonde à gauche s'est faite quitter par son petit ami hier. C'est l'occasion pour elle de se changer les idées. Elle ne le sait pas encore mais son chemin recroisera celui du garçon qu'elle aime dans quelques années et ils reprendront là où ils s'en sont arrêtés et ils vivront plus heureux que jamais. Parce que oui, la vie parfois nous offre un peu de bonheur.
"Je vous souhaite d'être follement aimé"

                En face d'elle, son amie devrait profiter de la soirée car sont futur n'est pas aussi réjouissant. En effet, la pauvre ne passera pas la journée de demain à dormir pour se reposer de sa nuit festive. Elle la passera dans les transports à pleurer pour se rendre en famille à des centaines de kilomètre de cette rame de métro pour assister à l'enterrement de son père. Car elle ne le sait pas encore, mais à ces mêmes centaines de kilomètres à cette même heure où elle se trouve dans le métro, son père est en train de rentrer d'une journée fatigante de travail. Il ne fermera les yeux qu'une fraction de seconde, mais cela sera assez pour rater un virage et s'encastrer contre un arbre.  Parce que oui, parfois la vie est dure.

                Passons au jeune homme debout  sur la droite au premier plan. Il a l'air un peu rebelle comme ça à première vu avec son blouson de motard en cuir et ses mitaines effilées. Pourtant un jour, il révolutionnera le monde. Il n'est actuellement qu'un simple étudiant assidu en politique et en économie dans l'une des plus prestigieuses écoles mondiales à Paris. Mais dans quelques années il occupera un poste déterminant au niveau Européen et apportera une chose que personne n'osait imaginer. Je ne vais pas vous gâcher la surprise, je vais juste vous dire d'oser rêver en attend que ce jeune homme grandisse. J'ai dit qu'il était parisien, c'est vrai. Il n'est ici, dans le métro toulousain, que pour rendre visite à son amante. Il a prétendu un rendez-vous avec un économiste de renom pour justifier son absence auprès de sa fiancée mais tout ce qu'il veut en vérité c'est s'envoyer en l'air. Parce que oui, on peut révolutionner la face de l'humanité et être coupable d'infidélité. Parce que oui, les apparences sont parfois trompeuses. Et la vie est souvent surprenante.
"J'aurais aimé écorcher d'une voix rêche 
la surface trop lisse de nos bonnes intention."

                La  jeune fille que l'on voit de face sur la gauche. Elle fait parti de ces gens pour qui la vie est simple. Tout se goupille toujours bien pour elle. Elle a des parents qui l'aiment et subviennent amplement à ses besoins. Elle a un bon cercle d'amis et elle rencontrera dans quelques jours un garçon qui tombera immédiatement sous son charme. Elle est brillante et studieuse mais ne s'interdit aucune occasion de s'amuser avec ses amis. Elle jolie, débrouillarde et possède des capacités hors du commun dans des domaines qu'elle n'explore pas. Si elle avait conscience de ce qu'elle est capable de réaliser... Mais elle ne le sait pas. Et même avec un CV pareil, elle ne sera qu'un individu lambda de notre société et mènera une vie des plus banales qui soient. Elle se mariera avec un homme tout aussi banal qu'elle, aura trois enfants. Sa vie se résumera à métro-boulot-dodo. Cette vie monotone (si on peut qualifier une telle platitude de vie) a d'ailleurs déjà commencé, elle est déjà dans le métro. Parce que oui, la vie est bien trop souvent fade.

                Il y a cet homme derrière elle, en chariot. Il y a trois ans de cela, il se trouvait dans cette même rame de métro, mais debout à cette époque là. Il se rendait à une conférence qu'il tenait pour former des étudiants dans la branche qui le passionnait car pour lui, la transmission de connaissances et de valeurs est quelque chose d'unique et de précieux.  Nous sommes donc trois ans en arrière et ce jeune homme fraichement marié et futur papa presse le pas, trop impatient de partager son savoir encore une fois. Je l'aurais aujourd'hui en tant qu'enseignant si le conducteur de la voiture qui l'a percuté n'avait pas grillé le stop. Mais les choses se sont moins bien passées que prévu. Il a laissé bien plus que ses jambes en sortant de ce métro il y a de cela trois ans. Hormis les os de ses membres inférieurs, c'est son couple qui a éclaté. Et puis les regards de pitié des étudiants le blessait et il n'a pas tenu plus de deux mois dans l'enseignement après sa rééducation.  Il vit aujourd'hui seul avec son savoir qu'il noie régulièrement dans quelques verres de vodka bas de gamme. Parce que oui, la vie est parfois une salope injuste.
"J'aurais voulu ne pas grandir. 
J'aurais voulu ne jamais mourir."

                Ensuite il y a cette jeune fille à gauche dont on ne voit que des jambes (qui fonctionnent, elles...). Des jambes qui fonctionnent très bien même. La mère de cette jeune fille fait parti de ceux pour qui la vie a joué la carte de la salope injuste. Tout au long de sa vie, sa mère n'a du faire face qu'à des obstacles. Un père alcoolique, un ex mari ayant suivi la voix de beau-papa peu de temps après leur union, un emploie qui ne la passionne pas mais qui à l'avantage d'apporter de quoi survivre à sa fille et à elle même. Elle n'attend plus rien de la vie. Elle n'a aucun rêve, aucun projet. Aucun espoir. Mais elle a sa fille. Sa fille assise dans le métro qui rentre à la maison retrouver sa mère. Et sa fille, elle rêve pour deux. Pour vingt peut - être même. C'est une danseuse d'exception qui rêve un jour de fouler une scène en sentant quelle a le pouvoir de couper le souffle à toute une assemblé en un simple mouvement de bras. Les rêves qu'elle alimente rendent fière sa mère qui se dit d'ailleurs satisfaite d'avoir au moins réussi ça dans sa vie. Pour ses rêves et le sourire de sa mère, cette jeune fille mystérieuse ne compte par les heures passées à s'entrainer, les douleurs qui tordent son corps. Elle connait le prix à payer. Cette histoire pourrait bien se terminer. Mais elle pourrait aussi voler en éclat aussi rapidement que les jambes du monsieur en face d'elle. Parce que oui, la vie ne tient à rien.
"J'aurais voulu me casser l'âme."


                Revenons enfin à nos troisième demoiselle dans le fond de se métro plein d'histoires étranges. Elle, son avenir reste flou et incertain. Je vous laisse prendre quelques minutes pour lui en imaginer un. Je vous dis juste qu'elle mourra insatisfaite. Parce que non, la vie ne tient pas ses promesses.

                Ce qui est fou, c'est de se dire que les chemins de ces huit personnes se sont entrecroisés et ont fait quelques kilomètres ensemble ce soir là dans cette rame de métro toulousain, perdue dans l'immensité de nos vies trop banales.

                J'ai bien dit huit, par ce que oui, il y a aussi cet ancien  petit garçon, derrière sont appareil photo qui ne sait pas ce que lui réserve l'avenir. Ce petit garçon qui a grandit et murit et dont le doute grandit tout autant que l'envie et l'espoir. Un petit garçon maintenant grand dont l'esprit hurle comme une bête enfermée, comme une fuite d'eau finit par faire exploser le conduit pour pouvoir s'échapper de ce tube toujours trop droit et unidirectionnel. Ce grand garçon dont l'esprit bout. Ce grand rêveur qui voudrait se laisser exploser mais que l'on force à rester dans le conduit rectiligne de la vie alors que sa seule envie est de crier comme un fou.
"Come un pazzo gridar."

mercredi 5 mars 2014

Be alright



Strange feeling today.
I think I need you.
I would like to talk to you.
I wish you were here.

Me

"The more I observe the world, the less I understand it. 
The more I discover myself, the less I know me. 
There are a lot of things like that which I dream to talk to you without you listen to me."


mardi 4 mars 2014

En attendant


Une impression dérangeante, celle de courir vers le précipice. Comme si j'attendais là, assis qu'on vienne me mettre une grande torgnole. Comme si j'attendais que l'on m'électrochoque. Comme si j'attendais de sécher au soleil. Et vous savez ce qu'il y a de pire ? C'est que j'attends que ça. J'ai hâte. Peut - être je vais aimer. Peut - être ça va me coûter cher. Je ne sais pas comment je vais en repartir, mais je sais que j'irais avec une galaxie entière dans chaque œil.
Moi.
"Ecoute jeune homme, rassemble tous tes rêves
dans un coin de ta tête et laisse les y mourir."

dimanche 2 mars 2014

To lose

En cette heure un peu avancée

de la nuit, une espèce de peur étrange s'empare de moi. J'ai peur de perdre. J'ai peur de tout ce que j'ai à perdre. J'ai bien plus à gagner c'est sûr. Mais tout peut si vite changer. Une occasion ratée. Un mauvais choix. Un faux pas. Le vide. La chute. Et tout s'effondre.
Plus on a, plus on a à perdre. Je n'ai pas grand chose mais c'est déjà trop à perdre. Ce que j'ai en plus grande quantité, je crois bien que ce sont mes rêves. Ces espoirs enfantins qui s'accrochent à mon esprit en me compliquant la vie. Il parait qu'ils sont affreux, je les trouve juste vicieux. J'ai peur. Peur de me tromper encore et encore. J'ai peur de ce qui peut m'arriver demain. J'ai peur qu'il n'y ait même pas de demain. J'appréhende chaque jour comme si je jouais ma vie. Ca peut bien paraître idiot mais je ne suis pas sûr que ce soit complètement sot. Les choses ne tiennent tellement à rien qu'un moindre petit pas peut changer une vie, qu'un moindre petit geste peut vous donner envie alors qu'un simple petit mot peut vous laisser anéanti.
J'ai peur de cette fragilité. D'avoir autant trimer pour peut - être tout perdre si vite. J'ai peur de tout ça et même si je ne le montre pas (ou plus plutôt). J'ai peur de plus tard devoir marcher avec les fantômes de mes souvenirs...
Moi 
Effrayé

"J'ai peur d'avoir rêvé de carrière et d'avoir échoué
d'avoir à regarder en arrière et de me dire mais qu'ai - je fais ?"