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dimanche 16 novembre 2014

Illogique (tome 42)


"La vie, c'est l'adaptation continue de relations internes à des relations externes". Issu du cours de cette semaine. Merci chers professeurs. 
Longtemps, j'ai dis qu'il me manquait quelque chose. Longtemps j'ai dis que mon... développement s'était heurté à un mur. Un peu comme dans un jeu vidéo, lorsqu'il nous manque une clé pour ouvrir un porte. J'ai cherché ma clé longtemps très longtemps. Puis j'ai fini par la trouvé.
C'est peut être idiot mais le domaine dans lequel je ressentais le plus cette absence de clé, c'est lorsque je m'envoyais en l'air (notez le jeu de mot). Il y avait eu un premier déclic dans ce domaine il y a de ça 4 ans. Déclic correspondant à un grand "tournant" dans ma vie. Suite à ce tournant, j'ai exploser, j'ai gravi petit à petit, j'ai appris à voler plus fort et plus haut. Puis je me suis heurté à une nouvelle porte fermé à clé. Pendant longtemps, j'avais l'impression de ne pas être entier et que cela me ... retenait, d'une manière que j'ignore. De puis peu, j'ai trouvé la clé, la porte s'est ouvertes, toutes les barrières sont tombés. J'avance à nouveau.
Mais aussi illogique que cela puisse paraître, depuis que les barrières sont tombées je ne trouve plus la force de voler.
Je parle avec un peu de retard (quelques jours voire quelques semaines), ce qui fait que j'ai déjà commencé à travailler sur ce point.
Je pense que malgré tout, ça rejoint mes derniers articles concernant ce déferlement de nouveauté et ma perte de repère. Même si certains ont du mal à conceptualiser ceci, cette clé, ces barrières tombées, cette perte de vol et tout le reste qui n'est pas évoqué ici font que je me retrouve dans un espèce d'univers étranger où tout ce mélanges, où chacun de ses aspects déstabilisent les autres causant une réaction en chaîne. Ce n'est pas que tout s'écroule, c'est que tout bouger. En ça, c'est fantastique, mais il n'empêche que je ne sais plus sur quel pied danser.
Encore une fois j'écris avec quelques semaines de retard, je crois que je commence à m'adapter. Mais les nouvelles limites/places/barrières/buts/et surtout priorités, sont encore à redéfinir. A construire.

Moi, de nouveau en mouvement

"Ça me change tellement la vie, tu te rends pas compte je crois, 
j'ai l'impression de plus être la même personne
C'est comme si d'un coup je me remettais d'une cuite qui avait duré genre deux ans, 
c'est long deux ans !
Je me sens différent, j'ai envie de ma lever à l'heure, de me remettre en mouvement"




jeudi 30 octobre 2014

Lost in paradise


C'est nouveau. C'est bon. C'est un nouveau cadre de vie certes. Mais j'ai plutôt l'impression que c'est une nouvelle vie tout court. Je n'ai plus aucun repères. Je me sens perdu dans ce tourbillon de nouveautés. Nouveautés heureuses qui plus est. Je n'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de nouveauté. 
J'ai souvent évoqué les vases communicants. Et bien ils ne communiquent plus. J'ai l'impression que le côté bien se remplit de jours en jours. "De quoi se plaint - il ce con ?". Oui vous avez raison. Laissez moi finir. Comme je disais, je n'ai pas l'habitude d'avoir tout le liquide des vases côté "ça va bien" (voire très bien). J'ai l'impression de me noyer. Je ne suis plus dans le même état d'esprit qu'il y a quelques moi, quelques années... Je ne suis pas même sûr de l'avoir déjà été. Je n'attends pas le moment où tout va s'effondrer, je ne regarde plus ma vie avec cynisme, je n'ai plus peur de travailler à améliorer un point au détriment d'un autre. 
Je cours dans toutes les directions, je m'essouffle. Je suis perdu dans ce nouvel univers. Je cours dans tous les sens. Non pas pour en sortir mais pour trouver une sorte d'équilibre. Des repères. Je suis perdu. Complètement perdu. Peut - être même bien plus désemparé que jamais. Au point que j'ai l'impression que c'est le premier article faisant un bilan extrêmement positif de ma sphère vitale et en même temps celui ou je retranscris le moins bien ce que je pense. 
Je suis heureux. Peut être plus que jamais (sur le long terme je parle). Et je suis complètement perdu. 

"It may be wrong but it feels right
to be lost in paradise"

jeudi 2 octobre 2014

Je peux poser une question ?



It's a new dawn. It's a new day. It's a new life.

Je peux poser une question ?
Je me demande dans quoi je me suis engagé. Je suis partagé entre l'excitation et l'inquiétude. C'est tellement nouveau, tellement tout beau. Je me demande si cela va rester comme ça, je me demande si c'est vraiment fait pour moi, si j'ai ma place. Attention, je m'y plais hein ! Je m'extasie toujours autant devant tant de choses (presque tout), mais je doute de la continuité de ce ressenti. Je doute sur la longueur du projet, je me demande si je vais rester dans cet état d'esprit enthousiasmo-euphorique. Je me demande si j'en suis vraiment capable. J'essaie de na pas trop y penser mais certaines épreuves appuient sur certains doutes.
A ceux qui sont couchés, et à ceux qui les relèvent.

Je peux poser une question ?
J'ai envie d'y croire. J'ai envie de me dire que ça va durer. J'ai envie de croire que je vais continuer d'être bien avec toi. Je peux ? J'ai envie de te découvrir, de me coucher dans l'herbe avec toi et de manger des glaces. J'ai envie de continuer à rire, à profiter et à aimer ça. J'ai envie de continuer à partir de chez toi en souriant comme un idiot et de ne penser qu'à une chose : y revenir. J'ai envie de continuer à vivre quelque chose d'aussi simple, d'aussi... parfait, j'ai envie de dire. J'ai envie de croire que c'est pareil pour toi. Je peux faire tout ça ?
Je nous vois danser au ralenti sur du Rub a Dub 
Et toi tu me dépose des mots précieux au creux de l'oreille
On se regarde droit dans les yeux, on veille jusqu'au lever du soleil.
Je nous vois sortir, marcher, boire et partir sans payer.
Tirer des plans sur la comète
Et faire l'amour les fenêtres ouvertes.

Je peux poser une question ? 
Dans toute l'euphorie de cette nouveauté, dans toute l'excitation de ces changements, je me demande quelle devient ta place. Je me demande ce que je dois faire de toi. Je me demande si je dois te dire adieux ou si je dois juste te laisser pourrir dans un coin au fil des saison ou si je dois continuer. Je me pose de plus en plus de question, savoir si j'ai encore envie de toi dans ma vie, si je nous vois encore un futur commun. Et j'avoue que je suis perdu. Je ne sais pas quoi faire. Et j'ai peur de me tromper. J'ai peur de me perdre. Ça fait quelques temps que je n'ai plus envie. Mais dans quelques mois qui sait. Je ne peux pas te jeter maintenant pour te reprendre après. Impossible. Si j'en reste la, c'est définitif. Je sais qu'un jour où l'autre je vais le regretter mais je crois que j'ai trouvé mieux ailleurs. Ce ne sont pas des adieux, juste un questionnement. 
Never give up on something you can't go a day without thinking about. 
True or False?

Question bête réponse idiote.



lundi 1 septembre 2014

Suivons nous tout court.


Jusque-là ça allait. C'était bien. Nouveau. Intéressant. 100% bénéfique. Et puis ça a changé. Pourquoi ? Je n'en ai pas la moindre idée. J'ai l'impression d'avoir franchit le pas. J'ai l'impression qu'il est trop tard pour se dire simplement non sans plus ou moins de dégâts psychologiques. J'ai tellement l'habitude que ça finisse mal, que j'attends que ça finisse mal. Je crois que j'ai besoin d'être rassuré, et j'ai l'impression que ça n'arrivera pas. Subjectivement, j'ai l'impression que tu étais prêt à tenter jusqu'à ce que je le sois. "Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis" quoi. Objectivement, je me complique une fois de du plus la vie en précipitant tout seul et me prépare au pire avant même qu'il ne soit là.  Comme je l'ai dit, j'ai géré la situation jusque-là. Mais là je dérape. La fatigue ? Probablement. Mais l'envie mêlée à la peur et alimentée par les différentes (non)expériences. Je me suis engagé quelque part et je ne peux plus faire demi tour. J'ai discuté avec moi même et ai décidé d'écarter les barrières imaginaires (ou les bouées de sauvetage selon le point de vue) et j'ai sauté, je me suis jeté à l'eau. Et je me demande si la vague ne t'as pas fait fuir et si je ne vais pas boire la tasse à nouveau. Je prie pour me tromper... J'espère que tu me diras que c'est mignon de s'inquiété mais que j'ai tout faux. Parce que c'est ce genre de chose que tu me disais la semaine dernière. Maintenant, prions, mais commençons par dormir. 


"Toi et moi
C'est presque ça
Et tellement déjà"

dimanche 24 août 2014

Oublie


Une fois de plus sur la route, une fois de plus une occasion d’introspecter. Soyons honnête, je ne partais pas très confiant quand à la qualité de cet été. Au final, je crois bien que c’est l’un des plus ... intéressant ? enrichissant ? (quelque chose comme ça...) que j’ai passé.
Tous les ans, j’ai l’impression que passer ces deux mois (un peu moins au début je sais) plus ou moins coupé du monde, ou du moins dans un autre cadre de vie, me permet de me découvrir (ou me redécouvrir) moi – même, d’en apprendre plus sur ma propre personnalité, de m’auto analyser. J’ai l’impression que tous les ans je me confronte de plein fouet à ... moi-même. Ces petits combats intérieurs rendent le séjour ponctué de hauts et de bas, mais d’années en années je vois le chemin que je fais. Je pense que les coupures de  10 mois entre les différents séjours permettent mieux de voir ces changements en moi par rapport à la continuité du quotidien le reste de l’année.
En plus de cette phase de rétrospection et d’analyse, j’ai l’impression de me forcer à avoir une démarche plus ... active sur mes émotions, mes réactions et la gestion des conflits (intérieurs ou externes) et des problèmes quels qu’ils soient. Je pense que l’aspect du 24h sur 24 et 7jours sur 7 est pour beaucoup dans cette manière différente de gérer toute sorte de choses. Je m’explique, en temps normal, quand quelqu’un m’énerve, je fuis ; quand virevolter dans les airs me désespère ou me fais peur, je fais une pause (oui, mine de rien,20h est une pause) ; quand quelqu’un à un effet psychologique un peu trop excessif sur moi, je l’évite. Pendant deux mois, la continuité et la fixité des personnes et du cadre de vie empêche ces esquives même brèves. Je me prends des belles claques, ça oui mais j’avance. Et je m’en rends compte l’année d’après.
Pour une fois, je trouve ces premières lignes plutôt claires et assez représentatives de l’idée que j’essaie de faire passer, mais comme j’ai encore 3h16 de trajet devant moi, je vais développer les évolutions de cet été, même si le recul est probablement encore insuffisant.
L’une des grosses réflexions de cet été a été la manière de gérer les priorités dans ma vie, de manière générale. J’ai longuement développé ce point la dans l’un des derniers articles, je passe ma vie à faire des sacrifices pour une chose à laquelle je suis ma seule barrière. Vous n’avez pas idée comme cette faiblesse psychologique peut rendre fou. Etre conscient de tout ce que l’on pourrait être, de tout ce que l’on pourrait faire, regarder tout ce que l’on a laisser de côté pour y parvenir et entendre répéter à longueur de journée que notre peur et manque d’assurance sont les deux seuls obstacles, oui, il y a de quoi pleurer une heure sous les étoiles. Point de départ (ou plutôt étincelle) de cette réflexion ? Deux personnes. Une surtout. Un jeune garçon, comme moi (le « comme moi » étant à interpréter comme « préférant la rigidité d’une verge à la profondeur d’un vagin » (pardon, je suis en phase de re-civilisation)) sportif comme moi. En couple, pas comme moi (la fameuse deuxième personne de tout à l’heure)(un exemple des sacrifices que j’attribue à mes projets fous). Oui vous voyez, tout est lié, et tout a tourné autour de lui. Et aussi étonnant que cela puisse être, sur ce point là, j’ai vu une différence. J’ai vu que j’avais fait un pas. Il(s) représentait(aient) le genre de personne qui me font trop réfléchir, qui me mettent plus bas que terre. Et ils sont tout autant les plus belles surprises de cet été. Deux nouveaux amis. « Comme moi ». Et surtout, SURTOUT (aussi étonnant que cela puisse être venant de moi) sans aucune ambiguïté (le « ambiguïté » faisant référence au « comme moi » étant à interprété comme «préférant la rigidité d’une verge à la profondeur d’un vagin »). Mine de rien, ce sont les deux premiers. Les deux premiers amis comme moi et sans ambiguïté. Et ça, je crois que c’est mon plus grand pas de l’année.
Mais ce n’est pas tout. Oh non si vous saviez tout ce que j’ai vécu intérieurement cet été... Il s’est passé quelque chose après cette rencontre. Puis une seconde lundi dernier. Deux choses qui m’ont envahi l’esprit au point de devenir des idées. Puis d’idées elles sont devenues des projets. Des projets fous une fois de plus. Et puis il y a eu cette phrase, cette phrase qui aurait pu me faire renaitre. Après cette sensation affreuse il y a de ça quelques moi de m’être perdu moi – même, j’ai l’impression que la roue a tournée cet été. Pas toute seule, j’ai du la forcer, mais elle a commencé à bouger. J’ai grandit, j’ai progressé. Je me suis ressourcé, je me suis retrouvé.
J’ai baclé la fin, la destination approche. Mais je ne pouvais pas garder de telles réflexions intérieures pour moi. J’avais besoin de les écrire. Même si elles ne sont pas non plus bien partagées, elles sont au moins extériorisées. Cela m’a permis d’y voir plus clair, de poser les choses pour moi – même. En fait, écrire, c’est égoïste. Et je suis égoïste, et je me suis un peu retrouver.

"Oublie les larmes d'hier" 
"Come un pazzo gridar"

vendredi 8 août 2014

Et attendre que ça revienne ...





Je me suis mis à déconner complètement
Y'a quelque chose qui a sauté là dedans
Je sais pas
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment
J'ai eu l'impression de perdre le contrôle
De perdre le contrôle sur toutes les choses
Dans lesquelles j'étais impliqué
Sur tous les éléments de ma vie
Ca m'a plongé dans un état de colère
Absolument indescriptible
C'était insoutenable
C'est comme être enfermé dans une boite sans lumière
Dans laquelle le temps s'arrête
C'est comme être dans les limbes en fait
Tu peux plus aller en avant plus aller en arrière
Tu peux plus aller dans aucune direction
T'es complètement bloqué
À l'arrêt en panne
T'as les pieds dans le ciment

Je me suis senti comme un requin-tigre
Vous savez que les requins quand ils avancent plus
Ils crèvent
Et le requin-tigre c'est le plus agressif
Quand il est immobilisé il défonce tout ce qui passe
Et c'est la même chose avec les loups quand tu les coinces
Moi je me servais de la musique et des mots et de l'écriture pour avancer
Pour progresser à travers l'existence
Alors quand j'ai perdu ça ben
Ben j'ai perdu ma capacité à progresser
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler
Je me suis mis à déconner complètement
Y'a quelque chose qui a sauté là dedans
Je sais pas
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment
J'ai eu l'impression de perdre le contrôle
De perdre le contrôle sur toutes les choses
Dans lesquelles j'étais impliqué
Sur tous les éléments de ma vie
Ca m'a plongé dans un état de colère
Absolument indescriptible
C'était insoutenable
C'est comme être enfermé dans une boite sans lumière
Dans laquelle le temps s'arrête
C'est comme être dans les limbes en fait
Tu peux plus aller en avant plus aller en arrière
Tu peux plus aller dans aucune direction
T'es complètement bloqué
À l'arrêt en panne
T'as les pieds dans le ciment

Je me suis senti comme un requin-tigre
Vous savez que les requins quand ils avancent plus
Ils crèvent
Et le requin-tigre c'est le plus agressif
Quand il est immobilisé il défonce tout ce qui passe
Et c'est la même chose avec les loups quand tu les coinces
Moi je me servais de la musique et des mots et de l'écriture pour avancer
Pour progresser à travers l'existence
Alors quand j'ai perdu ça ben
Ben j'ai perdu ma capacité à progresser
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler

Tu peux plus interagir avec le monde
Tu te renfermes petit à petit
Tu deviens totalement hermétique
Aux autres et au quotidien
Parce que le matin quand tu te réveilles
Et le soir quand tu te couches
Quand tu marches quand tu bosses
Quand tu parles quand tu conduis
Tu te répètes en permanence
En permanence
Je suis nulle part
Je vais nulle part
Je suis pétrifié
Et je serai jamais rien d'autre que ça

Il faut choisir de pas y penser
Choisir que ça existe pas
Choisir de pas avoir de problème avec ça
Il faut sortir
Faut voir ses amis
Et attendre que ça revienne

mardi 5 août 2014

Désespérant



Je le savais bien que je le regretterai. J'étais juste seul. Une fois de plus. Je ne me comprends plus. Je m'ecoeure moi même.

Dying in a hall of fame



Oú étais tu quand ils passaient la soirée ensemble au restaurant ? Ah tu t'entrainais, intéressant... Et eux, quand ils sont allés se doucher ensemble, oú étais tu ?  Ah oui évidemment tu faisais de la muscu...
"C'est ton choix" m'a un jour dit ma mère, "c'est toi qui te fixe sans cesse des objectifs inatteignables". Oui je sais. Je me tue à vouloir monts et merveilles alors que ce que je veux vraiment en ce moment, c'est tout ce que j'ai sacrifié. Mais la réflexion de ce soir porte sur l'intérêt de ces sacrifices. Qu'est ce que j'attends de tout ça. Pourquoi avoir sacrifié des année de vie et de nombreuses expériences en tout genre pour un objectif "inatteignable" qui peut voler en éclat à chaque pas que je fais ? 
Pourquoi sacrifier tout ces petits plaisirs si simples pour marcher en équilibre sur une corde lisse ? Pourquoi se priver de tout ça pour finalement être sa seule barrière ? Pourquoi espérer autant pour finalement avoir peur ? Pourquoi sacrifier autant sans arriver à tout risque jusqu'au bout ? 
Je sature de voir tout ce à côté de quoi je suis passé pour atteindre des objectifs que je suis le seul à saboter. Pourquoi préférer entendre après deux ans horribles que je suis le 68eme meilleur idiot à avoir appris des trucs inutiles plutôt qu'un murmure avant de dormir ?
Pourquoi préférer sentir des litres de transpiration ruisseler sur mon corps témoignant du sulpice que je fais endurer quotidiennement à celui-ci plutôt que des lèvres curieuses s'aventurant sur ce même corps ? 
Pour quelques beaux clichés ? Voilà à quoi j'ai consacré mes 20 dernières années à quelques jolies photos, un numéro sur une liste d'inconnus et une montagne de doute et de regrets. 
Je ne sais pas à quel moment j'ai décidé d'être comme ça. Mais si le choix se présentait à nouveau, je ne suis plus sur d'emprunter la même voie. 

Je relis ce que j'ai écrit, assis sur ce trampo et sous les étoile, seul vous aurez deviné, et j'espère que quand je le relirai demain matin au réveil je me dirai que je me suis trompé en l'écrivant. 

"Standing in a hall of fame"

lundi 4 août 2014

On se sent seul




Cela fait quelques temps que je n'ai pas écrit. J'ai presque oublier comment on fait. Je crois que j'ai même oublié. Alors je vais plutôt citer : "Le petit garçon reste le petit garçon. Il a beau etre apprécié, reconnu pour ses qualités, il lui manque toujours quelque chose, ou plutot quelqu'un..."

"Quelques rêves qui s'écroulent
Dans la ville des lumières"

dimanche 20 juillet 2014

Double headshot



Chlock chlock.
Boum boum. 

"J'apprends la guitare j'en suis à trois accords"

mardi 24 juin 2014

OFF


I think I chose 
I think it's best to do
I want to live again 
I want to enjoy everything
I can't do it with you 
Farewell.

Even if I really gonna miss you.

"I know we only met but let's pretend it's love" ON  before.
"Tonight let's get some... And live while we're young" now OFF.

samedi 21 juin 2014

ON / OFF



C'est comme si le bouton était sur ON, tu es dans ma tête la majeure partie de la journée. C'est comme si j'avais juste à pousser le bouton OFF pour que tu t'estompes peu à peu. C'est un peut comme si j'avais un bouton pour mes sentiments, pour mes pensées. Je trouve ça horrifiant. Inhumain. "C'est pas plus mal" serait - on tenté de me dire. Moi si, moi je trouve que pouvoir décider si l'on doit se laisser sombrer et toucher le fond ou bien tourner la page et oublier, c'est malsain.

Je ne veux pas appuyer sur OFF.
Je veux continuer à penser à toi,
A me souvenir de nos courts instants.
Ce serait tellement mieux de presser OFF.
Mes idées seraient libres, je pourrai profiter.
Je ne penserai plus à cet échec de plus.
Je n'ai pas envie d'oublier. Cette fois
c'était différent. Je n'ai pas envie de 
classer ces moments dans la catégorie
des souvenirs. C'est un peu comme se
résigner à la fin de l'histoire.
L'histoire est déjà finie on ne le sait
que trop bien. Continuer de penser 
à toi ne me sert à rien si ce n'est à me
faire du mal. Comme si je remuer le
couteau dans une plaie encore douloureuse.
Qu'il y a - t - il de si différent des
autres fois si je peux passer à autre
chose en un simple claquement de
doigt. Où passe toute l'unicité que je
lui décrit depuis des jours ?
Même unique, c'était également très 
bref, tu ne comptes pas le pleurer des 
années non plus ?
Entre des années et quelques jours,
il y a une différence. Je ne veux pas
m'y résoudre. Pas cette fois. Je sais 
que je le pourrai. Mais je crois que je
n'en ai pas envie.
Quel intérêt ? Si ce n'est souffrir 
pour une cause déjà perdue. Oui
il était très différent de tous les 
autres, oui ça aurait pu être magique,
mais justement. Ça aurait pu.
...
Tu as cette capacité que beaucoup
pourraient t'envier. Tu peux choisir de
ne pas (trop) souffrir de ce genre de
situation, profites - en !
...
Un jour ou l'autre il faudra bien que 
tu le fasse sortir de ta tête. Autant le
faire de suite, ça évitera les insomnies,
les articles écris bien trop tard dans la nuit
et les sautes d'humeur. 
...
Tu comptes bouder longtemps ? Dis toi
aussi que presser OFF pour celui - ci ne 
peut que te permettre de pousser ON
pour le suivant.
Chaudasse.
...
Salope.
...
Rencontrer quelqu'un comme ça
et parler, dès lors que ce n'est plus
envisageable avec celui - ci, du 
suivant, je ne vois pas d'autre mot.
Ce que je veux dire, c'est que ça
éviterait de souffrir. Comme je l'ai déjà
dis, ce n'est qu'une question de temps,
autant que cela soit rapide. Surtout à 
cette période, n'ai - je pas raison ?
Salope.
Tu sais que j'ai raison. Espérons que
cette conversation et qu'une nuit de 
repos te porte conseil. Il n'est en aucun
cas question "d'oublier", juste de ne pas
se voiler les yeux avec des souvenirs 
douloureux et par la même passer à côté
d'une belle, peut - être même toute
aussi belle, occasion. 
Bonne nuit.
Bonne nuit salope. 

I left a note, on my bedpost
Said "not reapeat yesterday mistakes"
What I tend to do when it comes to you
I see only teh good, selective memory
The way he makes me feel yeah, gotta hold on me
I've never met someone so different.
...
I can't remember to forget you."

vendredi 20 juin 2014

Insomnie

You made me feel as if we could be like that.


Courant me direz vous. Pas pour autant moins agréable. Quand les songes et les souvenirs vous tiennent éveillé, que la nuit silencieuse n'est rythmée que par votre seule respiration, que votre main désespérée à déjà fouillé chaque recoin de votre lit évidemment vide et que votre esprit qui a pourtant l'art d'oublier de nombreuses choses s'amuse à vous rappeler ces courts instants précieux, il n'y a plus rien a faire si ce n'est rallumez votre ordinateur pour écrire quelques lignes, vous plongez à nouveau dans la pénombre silencieuse et serrez votre oreiller un peu plus fort encore en espérant que le sommeil vous emporte pour ne plus penser à rien.

"Ça n'a pas duré longtemps. Bon sang je ne savais pas ce que je faisais.
Mais il a été gentil avec moi. Il m'a embrassé. 
Et au matin, j'étais assez amoureux pour lui demander sa main" 

mercredi 18 juin 2014

Your lips. Your skin. Your smile. Your warmth. #Memories



Je pense. Je me rappelle. J'imagine. Je rêvasse. Puis j'atterris et j'ai mal. C'était tout aussi rapide que merveilleux. C'était tout aussi nouveau que parfait. C'était juste à refaire. Mais on ne refera pas. Je ne regrette rien si ce n'est l'issue. J'ai joué et je referai la même chose. Trop longtemps j'ai cherché la sécurité, le contrôle. Tu m'as donné envie de m'abandonner, de me laisser porter, de sauter dans le vide. L'impact est violent, bien plus que je n'aurais pu le penser, mais la chute était tellement magique. J'ai souvent parlé de me sentir en vie. Tu ne m'as pas fait me sentir en vie, tu m'as donné le sentiment de vivre pour de vrai. Comme d'habitude j'ai démarré au quart de tour pour finalement me heurter à la réalité. Je n'arrive pas à t'en vouloir. Tu m'as tellement donné. Je te l'ai dit, je n'arrive pas à me souvenir d'une meilleure nuit que celle - ci. Tu n'es pas la première personne qui me touche. Mais jamais personne ne l'avait fais comme ça. La manière dont tout s'est passé naturellement, spontanément m'a fait sourire toute une nuit. Sourire parce qu'il n'y avait aucun autre endroit au monde où je n'avais envie d'être. Je le répète ce fut court mais incroyablement intense. Maintenant c'est douloureux mais j'avais fait le choix de prendre le risque et j'y ai gagné un merveilleux moment. Je ne regrette rien encore une fois. Le temps fera le reste.

Moi
"On a frôle la vie"

First video on this blog
Firt time I'm feeling like this.

dimanche 15 juin 2014



I can't believe my own mind. I don't understand this way of thinking.
Fuck.
Just a stupid boy. Just a stupid mind. Just a stupid heart.
It sucks.

Tu seras lâche et impuissant, résigné, soumis, déprimant, insuffisant, pas adopté, spectateur, dans le fossé. Tu seras tout seul divorcé, sans enfant, remarié, alcoolo, adultère, fils indigne, mauvais frère.
Tu seras amer, trop sévère, malheureux, toujours en colère, méprisable, imbuvable, égoïste, insupportable. 
Tu seras dominant ou noyé, écrasant ou écrasé, carnassier ou dispensable, gagnant ou donnée négligeable.
Tu seras semblable à tes semblables, comme tout le monde ou dégradable, plus malin ou trou du cul, tortionnaire ou corrompu.
Tu seras battu et silencieux ou bien cruel mais victorieux, rigoureux ou inutile, féroce ou détail futile.
Tu seras schizo, bipolaire, trop fragile, suicidaire, tyrannique, incurable, repoussant pas regardable.
Tu seras sadique, narcissique, voyeur, pervers, égocentrique, destructeur, dépressif, obsessionnel compulsif.
Tu seras damné, étendu sur la chaussée, déformé, mal branlé, démoli, trois fois rejeté.
Tu seras ce qu'on te dit tu discute pas, ici - bas c'est comme ça.
T'as compris le jeu petit merdeux ? C'est la roulette tu choisis pas."

vendredi 13 juin 2014

Ouais enfin presque.


J'étais au bord du gouffre. Je me suis souvenu y avoir tourné le dos, l'avoir fuit trop de fois. Je me suis souvenu l'avoir regretter. A nouveau devant ce choix effrayant. Sauter, ou tourner les talons une fois de plus. J'aurais juste du me laisser porter par le vent. Me laisser pousser par celui - ci par delà la falaise. J'aurais du sauter. Me jeter dans le vide inconnu sans penser à l'atterrissage mais en profitant de la vue et de la chute. Mais ce n'est pas ce que j'ai fait. Non. Je n'ai pas sauter. J'ai reculé. Et je me suis mis à courir pour sauter encore plus loin. Sans retenu, ni limite, juste au présent. Mais comme dis dans le titre, ouais, enfin presque.

"Ferme les stores, même si le monde est mort moi je rêve encore et encore
Ferme les porte et reste encore, donne moi du love et la terre attendra"

"I'm so sorry"


jeudi 12 juin 2014

I'm alive


Sensation lointaine. Perdue.
Boule au ventre, impatience.
Questions, questions.
Sentir à nouveau, renaître.
Envie, essayer.
Lumière. "Salut"

"It's only half past the point of no return
The tip of the iceberg
The sun before the burn
The thunder before the lightning
And the breath before the phrase.
It's only half past the point of oblivion
The hourglass on the table
The walk before the run
The breath before the kiss
And the fear before flammes
Have you ever felt this way ?"

mercredi 4 juin 2014

Rêver sa vie



Only want to sleep. 
Only want to see you again, to feel you closer and closer again. 
So real. So cute. So perfect. 
A dream. My dream. 
And then, real world. I just wanna sleep again.



"Pourquoi tu ne viens que le soir, tu marches avec la lune et moi je marche avec l'espoir
y a quand fermant les yeux tres fort que je te rend visible
car y a qu'à la tombée de la nuit que tu me rend visite"




dimanche 1 juin 2014

Hello old friends


Old feelings. Old sensations.
Remind. Memories.
Come back.
Hi you.

"Hello darkness, my old friend 
I've come to talk with you again"

samedi 31 mai 2014

Wouah



Stop thinking. Now.

"Peu importe à quel point vous êtes fort
il y a toujours quelqu'un pour vous faire vous sentir faible."

vendredi 30 mai 2014

Fuck


Why are you so strange ? 




lundi 26 mai 2014

blablablablablablablablablablablablablablablablablablabla



Aujourd'hui est un jour sans (depuis quelques jours déjà et pour quelques un encore j'ai l'impression). 
Aujourd'hui la vie est un bocal de merde.

"Mais surtout, nan, j'veux pas parler,

Ce soir, j'ai besoin d'hurler,

J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher, 
Comme un puceau qui ment,
De hurler mes mots pesants, avec ma voix d'adolescent qui a jamais mué,
De hurler ma peur de l'abandon,
Ma r´cherche phonétique d'attention,
Mon besoin de reconnaissance en permanence,
Comme un chien, des caresses,
Mes tentatives désespérées d'me faire passer pour un mec que j'suis pas,
Et que j'serai probablement jamais !
De hurler mon absence de courage,
Ma cruauté, ma politesse maladive, mon optimisme débile,
Mes zèles dangereux,
Mes réflexes à la con,
Mes accès d'colère,
Ma culpabilité bidon,
Ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus,
De hurler ma peur panique des autres,
Ma mesquinerie sournoise,
Mes regrets, mes erreurs, 
Mes névroses,
Mes obsessions, mes méta-obsessions,
Ma phobie d'la douleur,
De la perte, du suicide,
De la dépression"


Make me live



This short overview of the Life gave me hopes. You broke it but I want more. I want some more.
Moreover all your stories make me realize how much I'm alone in an empty life.
I'm impatient that the time passes.
Make the time fly faster. Take me away from that feeling.

"Je n'ai rien à citer si ce ne sont mes espoirs déchus et mes regrets du passé." 

jeudi 1 mai 2014

Décantation.Désenchantement.Débile


En principe, j'écris pour évacuer. Ce soir, j'ai plutôt envie (ou besoin) pour réfléchir.
J'avoue que je suis un peu perdu, mais ça, ce n'est pas vraiment nouveau. J'ai un choix simple à faire. Un choix que tout le monde pourrait faire. Seulement voilà, je ne suis pas tout le monde. Je me demande si pour une fois je ne devrais pas écouter le petit ange dans ma tête. Le petit ange qui me dit de faire ce qui est bien. Mais ça on le sais aussi, je ne suis pas un modèle quand à ce qui est bien.
Je ne comprends pas vraiment ce qui me retiens. Et j'ai du mal à visualiser, à imaginer et à me projeter dans les différentes issues possible. D'un côté je prends la décision d'être triste et seul pour quelques temps (ce quelques temps pouvant durer longtemps), je suppose que je reprendrais de fait certaines voix palliatives moins savoureuses et surtout moins valorisantes. De l'autre, je laisse une chance, peut - être vaine, en faisant une infraction à certaines de mes valeurs que l'on peut qualifier de valeurs pilier.
Ai - je attendu si longtemps pour si peu ? Tiens, phrase intéressante. Je m'arrête un peu dessus. Ce n'est pas fait exprès mais en laissant mes doigts pianoter, je me rends compte que cette phrase est plutôt pas mal dans le contexte. On peut la lire de deux façons différentes. "Ai - je attendu si longtemps pour goûter un petit peu au plaisir de ce que j'attendais pour le voir s'évanouir si rapidement ?" ou "Ai - je attendu si longtemps pour me contenter de quelque chose qui est loin de partir sur des bases idéales ?". Phrase intéressante certes, mais de laquelle je tire deux questions et aucune réponse.
Et encore une fois, le moment n'est pas vraiment favorable à la réflexion et complique encore la décision.
Il y a trop de paramètres, trop de paramètres opposés, même pour un cerveau bizarre comme le mien. Mes deux Moi sont décidés, sauf que je dois en laisser un seul parler parce qu'un compromis semble introuvable. Enfin du moins moi j'ai pas trouvé. J'ai peur de me tromper (les sarcastiques diront que c'est pas la première fois), mais c'est pas la première fois. J'ai peur de décevoir dans un cas, peur de regretter dans l'autre. Je me sens faible face à ce petit aperçut de ce que ça aurait pu être. Je me demande juste s'il n'est pas déjà trop tard. Et pourtant je reste la à douter, devant un choix si simple.
Il y a pleins de choses qui passent dans ma têtes et qui me font peur, qui me rendent une image de moi à gerber. Même ici je n'oserait en parler.
J'oublie de parler des erreurs du passé. On est sensé en tirer des leçon. Quoique je choisisse, ça en sera peut - être une erreur pour plus tard, mais pour l'instant cette décision doit se basait sur les dernières erreurs. Point que j en'avais pas vraiment pris en compte jusque là. Finalement, j'aurais pas écris tout ça pour rien. Et je vais pouvoir continuer à réfléchir. A ordonner les priorité.

Moi 

"Cause I've been hurt before, you can see it in my eyes,
I try to smile it away, somethings I can't desguise" 

PS : Je viens de relire, et finalement, j'aurais pas du écrire.

samedi 26 avril 2014

It's not right. But it's okay.



C'est triste à dire, mais c'était peut être juste un petit coup de pouce. Non je crois pas au destin, encore moins à une puissance supérieure pour qui nous sommes justes des playmobils à qui l'on fait faire ce qu'on veut. Mais pour le coup, j'avoue qu'on pourrait presque penser qu'on m'a juste tendu une main le temps de me poser, de reprendre des forces, de me reconstruire. Pour continuer l'article de la semaine dernière, c'est comme si on m'avait donné une béquille le temps que je puisse réparer la jambe cassée. Aujourd'hui, ma jambe réparée, on m'enlève la béquille. Mais je crois que je commençais à m'habituer à avoir quatre appuis au sol. Je me sentait plus fort, plus stable. Et par dessus tout, je me sentais bien.

"Et on se prend la main,comme des enfants, 
le bonheur aux lèvres, un peu naïvement
et on marche ensemble, d'un pas décidé 
alors que nos têtes nous crient de tout arrêter"

jeudi 10 avril 2014

The Fall


Tout édifice aussi insignifiant soit - il nécessite une base stable pour tenir. C'est physique. J'ai l'impression que je nécessitait au moins trois point d'appuis. Trois morceaux de base qui étaient indispensable à mon équilibre. Trois points qui me permettait de tenir.
Aujourd'hui j'ai juste l'impression qu'on m'a coupé une jambe, on me l'a cassé. Je ne peux plus avancer avec une jambe en moins. J'ai l'impression d'être en train de m'écrouler. J'ai l'impression que tout m'échappe, que je sombre, que je m'écroule sur moi même. Si près du but. Toute la volonté du monde n'arrive pas à me sauver. Les deux appuis restant ne sont pas assez forts pour me porter, même avec la meilleure volonté du monde.
J'ai l'impression de tomber en ruine. J'ai l'impression que tout est perdu. Tout.
J'ai peur. Vraiment.

"Je fais parti de ces jeunes perdus, souriant par politesse, 
entourés mais pourtant si solitaires. 
J'ai le syndrome de l'ado en manque à bout de souffle."


PS : évidemment cet article est écris bien après avoir été vécu, mais il devait figurer ici. pour plusieurs raisons. Et comme on dit, mieux vaut tard que jamais. 

samedi 5 avril 2014

Puisqu'ici rien n'a de sens


I just wanna push. I just wanna stop. 
I'm burned.
I'm empty.
(Plus) Moi
"Puisqu'on est que des pions contents d'être à genoux
Puisqu'un jour je sais que nous gagnerons à devenir fou."

lundi 31 mars 2014

Play with fire



Jouer avec le feu.
Juste pour sentir la chaleur.
Sentir que ça brûle.
Jouer avec le feu.
Juste pour se sentir vivant.
Savoir que l'on vit.
Jouer avec le feu.
Parce que sans ça,
Ma vie serais bien trop simple voyons.
Jouer avec le feu
Juste pour ne pas vous écouter
Juste pour essayer de me dire que je contrôle encore le navire.
Mais en vrai, je crois que le navire est en train de couler. J'ai donc rajouter des pierres à bords.
Histoire d'être sûr de toucher le fond.

"Where there is desire there is gonna be a flame
Where ther is a flame someone's bound to get burned"

dimanche 30 mars 2014

Ou comment la médecine m'a tout pris

Depuis que j'attends de te trouver un article toi...

                Aujourd'hui est un jour de merde. Un jour de larmes.
              Depuis bientôt deux ans, je ne vis plus. Du moins on ne peut pas appeler ça une vie. A cause de la médecine, j'ai un cercle d'ami très réduit. A cause de la médecine, ça fait deux ans que je suis seul. A cause de la médecine je n'ai plus de temps pour moi. A cause de la médecine j'ai une vie sociale se résumant à "une sortie toutes les deux semaines pour ne pas déprimer". A cause de la médecine je prends trois traitements vitaminiques chaque matin pour tenir le coup. A cause de la médecine il m'arrive de passer des jours entiers sans parler à quelqu'un. Et tout ça, passe encore. Mais là j'ai touché le fond. Aujourd'hui la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi, que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                Alors que ça fait plus d'une semaine que je ne sais plus sur quel pied danser, que je ne me reconnais plus dans ce que je fais, dis ou pense, alors que j'avais l'impression de devenir fou et que je cherchais désespérément à quoi me raccrocher, alors que j'avais l'impression de tomber en miettes comme si ces deux années avaient eu raison de moi, la Médecine frappe à nouveau et plus fort que jamais. Aujourd'hui la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi, que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                A cause de la médecine j'ai passé une heure à pleurer avec ma mère pendant une discussion plus tendue que ces sept dernières années (et peut être même bien plus) n'en ont jamais connu. Quand je dis pleurer je ne veux pas dire que nous avons versé deux larmes. Je veux dire que mes glandes lacrymales, implantées dans la fossette lacrymale au niveau de la partie roi supéro-latérale du toit de l'orbite sécrétaient abondamment, saturant mes canaux lacrymo-nasaux qui n'assuraient donc plus leur fonction de drainage. Et c'est ainsi qu'une rigole dévalait mes joues. La médecine m'a rendu fou. La médecine m'a prit énormément, et aujourd'hui, en plus de faire pleurer ma mère, la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                Ce n'ai pas ce que j'ai perdu ce soir qui me chamboule autant. C'est ce quelle représente. Parce que je m'étais juré que la médecine pouvait tout me prendre, mais pas ça. Il en était hors de question. J'ai mis plusieurs fois ma santé physique à rude épreuve, peut - être même en danger,  pour tenir cette promesse. Et aujourd'hui j'ai l'impression de m'être battu si longtemps pour rien. Aujourd'hui j'ai juste le goût cuisant de l'échec. Aujourd'hui la médecine m'a tout pris et ne ma rien laissé si ce n'est le cadavre d'idéaux déchus. Aujourd'hui je n'ai plus rien à moi. Aujourd'hui la dernière pierre est tombée. Parce qu'aujourd'hui la médecine m'a pris la seule chose, la seule partie de moi, que j'avais réussi à garder intacte jusque là.
                A cause de la médecine j'ai perdu mon innocence, mon ambition, ma folie, mes convictions, mon espoir, mes rêves. Ma personnalité en somme. Moi. Celui qui signe ce blog depuis plus de quatre ans. Je ne suis plus le même. J'ai perdu tout ce qui faisait que j'étais moi. Aujourd'hui je suis celui qui renonce, qui capitule. Celui qui n'a finalement pas été assez fort. Aujourd'hui  j'écris cet article en pleurs (et ça aussi, ça fait plusieurs années que cela n'est pas arrivé). Je suis perdu, j'ai peur. C'est comme si tout mon monde était remis en question, je n'ose plus croire en rien. Parce que même si ce que j'ai perdu n'est pas important, il représentait la petite partie de moi qui subsistait. Le petit bout de moi qui restait tapis pour surgir quand son heure serait arrivé en criant qu'il vous l'avez dit. Mais aujourd'hui cette petite partie s'est éteinte. Évanouie. C'était tout ce qui me restait d'entier, la seule chose, la seule partie de moi que j'avais réussi à garder intacte jusque là. Et aujourd'hui elle est partie.

Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits
Des silences qui résonnent à l'âme comme un cri
Mes sciences qui ne ressemblent qu'à l'ombre du doute
Le bien qui fait du mal quand le mal vous envoute.
Quand au cœur de l'iris c'est le temps des moussons
Qui vient noyer le blé juste avant la moisson.
Alors je peux partir comme un loup solitaire
Qui blessé s'en ira mourir auprès d'un hêtre.
J'aurais tant voulu avec toi être un autre que moi
Oublier qui je suis et fermer les paupières.
Quand on est tellement seul que même la solitude
Vous semble être une amie dont on se passerait,
Celle qui fut toujours la depuis le premier souffle
Celle qui depuis ce jour là ne veut plus vous quitter.
Vous ne savez plus qu'un jour vous saviez rire.
Quand le mal a choisi votre âme pour empire.
Quand tous les romantiques et les tristes du monde
Ont choisi votre cœur pour se mettre à pleurer.
Que tout est noir.
Comment j'ai peur, comment j'ai froid
Moi sans toi ça ne veut rien dire,
C'est comme un rire,  qui trouve pas vers où mourir.


vendredi 28 mars 2014

J'étouffe.



J'étouffe. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Depuis quelque jour, j'ai l’impression de bouillonner, j'ai l'impression de ne plus être moi. Je ne réagis pas comme dans mon état normal. Je dis des choses, je fais des choses, je pense des choses qui ne me ressemblent pas. Je sature. Je ne comprends pas. C'est comme si quelque chose s'emparer de moi petit à petit. La frustration. La chute. Je ne sais plus quoi faire, comment gérer la chose. Comment me gérer moi même. J'ai juste envie de m'enfermer seul dans une pièce sombre et froide et d'apprendre. Et pas d'aller faire le guignol dans un tutu à paillette. Je ne comprends vraiment ce qui m'arrive. Je ne suis pas perdu, je suis complètement paumé. Je crois que je ne sais même plus vraiment qui je suis. Ce qui "est" ou "n'est pas" moi. J'ai l'impression de me débattre contre moi - même dans un combat à mort. Je m'auto asphyxie. Je m'épuise à petit feu. Je suis en chute libre depuis bien trop longtemps à l'heure où j'écris. Je viens de tout relire et je me pose une nouvelle question, dans un combat à mort contre soit - même, qui peut gagner ?

"Et finalement... cette question... le mystère... 
Qui raconte l’histoire de qui... 
Qui lève le rideau... 
Qui choisit les pas que nous allons danser... 
Qui nous rend fou, nous cingle de coups de fouet et nous acclame dans la victoire quand nous survivons à l’impossible... 
Qui fait tout cela... 
Qui fait en sorte que notre existence honore les autres... 
Qui envoie des monstres pour nous tuer... Et en même temps nous chante que nous ne mourrons jamais... 
Qui nous apprend ce qui est vérité, ce qui est mensonge... 
Qui décide pourquoi l’on vit et quel combat mérite que l’on risque la mort... 
Qui nous enchaîne, et qui détient la clé qui peut nous libérer...
?"

mercredi 26 mars 2014

Alors voilà. C'est comme ça


Pas le temps.
"Les contes de fées n'existent pas. Il n'y a que des contes qui font mal."

mardi 25 mars 2014

Mais en vrai...


Enervé. Enervement. Enervation. Enervitude. Merde. Marre. Ras-le-bol. Plein le cul. Susceptible. Yoyo. A fleur de peau. Changeant. Dégoût. Erreur. Choix. Wrong way. Faux. Désaccord. Attente. Trop plein. Fatigue. Douleurs. Stress. Choix encore. Mauvais. Erreur encore. Pouvoir. Devoir. Valoir. Valeurs. Temps. Lent. Rapide. Idée. Idées. Jamais. Trop. N'en peut plus. Assez. Craindre. Penser. Vouloir. Anxieux. Sensible. Trop plein. Exploser. Explosion. Bombe Atomique. Pire. Bombe Hydrogène. Pire encore. Choix toujours. Mauvais encore. Destin. Fatal. Triste. Pleur. Punching ball. Tout casser. Vraiment tout. Exploser encore. Ras-le-bol encore. Oublier. Oublié. Mort. Fatigue encore. Tard. Réfléchir. Imaginer. Trop encore. Ras-le-bol toujours. Pleurs encore. Vouloir encore et toujours. Méfiant. Découragé. Perdre. Se perdre. Perdu. D'autres idées. D'autres réflexions. Distractions. Vade retro satanas. Sommeil. Peine. Mal. Vraiment. Travail. Encore. Toujours. Pour rien. Inutile. Stupide. Projets. Morts. Sur les nerfs. Marre encore. Dormir. Toujours. Jamais. Plus. Non. Si. Différents. Mauvais encore. Idiot. Encore et toujours. Questions. Personne. Trembler. Pleurer. Crier. Hurler. A en saigner. Violence. Peine encore. Larmes. Frapper. Casser. Briser. Hurler encore. Stupide encore. Pas meilleur. Pas mieux. Tout. Ras-le-bol une fois de plus. Pleurer encore. Marre toujours. Trop. Trop. Marre une fois de plus. Rien. Plus rien. Silence. Assourdissant. Voler. Partir. Quitter. Disparaître. Marre une dernière fois. Acharnement. Efforts. Doutes. Ailleurs. Impossible. Mentir. Chercher. Jamais encore. Trop plein. Ras-le bol. Assez Trop. Enervé. Enervement. Enervation. Enervitude.
J'en peux plus. 

"Il y a des matins comme ça, tu lèves et tu te demandes pourquoi tu continues, à te battre.
T'essaie d'être le moins malheureux mais en vrai, pffff il y a tout qui te dégoutte. 
Tu demandes de l'aide à Dieux puis t'attends que ça aille mieux
Mais en vrai, tu lâches."