Il ouvrit les yeux. Il ne vit rien. Il tourna la tête. Il se releva un peu pour regarder a gauche. L'air froid de la nuit hivernale se faufila entre son dos et son matelas tous chaud. Il frissonna. Le réveil indiqué 01:14. Il prit sur lui, retira d'un seul coup la lourde couette qui le préservé, lové, de la froideur du monde, et posa un pied à terre. Il posa le second. Très vite il sentit le parquet de sa chambre collait ses pieds nus. Il se leva. Tira doucement la porte et posa un pieds dans le couloir. Son pieds n'accrochait plus au sol. Son corps tout entier frémissait à chaque fois qu'il faisait un pas. Le carrelage si froid, dur, sombre, lui faisait pensait à une pierre tombale. Il se mouvait avec un agilité et une discrétion de chat à travers le couloir qui lui semblait interminable. Car malgré son aisance à se déplacer, il se terrait au fond de lui la peur que dans le noir tout et possible. Une terreur maîtrisé, mais responsable d'un mal au ventre... Il avançait dans la nuit la plus totale. Il avançait en sentant la froidure de l'hiver s'empare de ses pieds et en sentant sa peau perdre en température à chaque déplacement de l'air glacial qui l'entourait. Un silence si pur qu'il osait à peine le troublait. Une nuit si sombre qu'il frôlait les murs avec ses mains pour se repère. Enfin il arriva devant la cuisine. Il poussa la porte. Aucune odeur ne lui parvint. Cela l'étonna à un tels point qu'il sentit sa boule au ventre se nouer davantage.. Il se reprit. Il allait pouvoir boire. Il appuya sur l'interrupteur de la lumière dans un très petit, mais malgré tout assourdissant dans ce monde glacial et silencieux, "clic". Avant que la lumière ne s'illumine il avait avancé d'un pas et avait tourné les talons pour voir la pendule accrochée au dessus de la porte. 1h17. La lumière jaillit au moment où il se retournait vers le centre de la pièce. Il fut éblouit. Un homme se trouvait devant lui. Il fit un geste brusque et la seconde d'après, notre jeune homme se rendit compte qu'une énorme corde lui bloqué la respiration. Il sentit l'agresseur faire un noeud dans son cou et serrer encore plus. Il n'eut le temps de réagir. Tout ce qu'il put marmonner dans sons dernier soupir, dans son dernier souffle, ce fut : "mmmm.....mmmmmeeer.....merci"
Et il eut enfin ce qu'il voulait.
* * *
"Je voudrais juste les raccourcir un peu, surtout derrière. Et aussi la frange". "-Nous allons faire ça. Installez - vous là-bas." Elle montra une chaise en cuir noir à quelque mètre de la façade vitrée où se trouvait la porte d'entrée. Il s'installa. Il regardait les voitures passaient sur l'avenue devant le salon de coiffure. La charmante demoiselle qui l'avait accueillie le rejoint quelques minutes après. Elle tenta d'engager la conversation avec son client mais celui-ci ne l'entendait que de très loin car il regarder par la vitre, au loin, les yeux pleins de tristesse, implorant le bonheur. La coiffeuse se tut. Il restèrent ainsi tous deux. Elle a travailler. Lui à penser. Son visage changea subitement. On pouvait lire l'effroi, l'horreur sur son visage. Puis ce dernier se radouci comme s'il avait été délivré. Une demie seconde après une grosse voiture noire défonça la façade de verre. Quelques instant après, le vacarme de l'accident avait cessé. Et on pouvait découvrit avec effroi, que l'homme se trouvant sur le siège de cuir quelques secondes avant, était maintenant assis au pied du mur opposé. Son visage était ensanglanté. Ses membres meurtris, brisés, arrachés... Mais il regarder toujours au loin. Mais cette fois on devinait la délivrance sur son visage. "Enfin" conclut - il avant de fermer les yeux.
Et il eut enfin ce qu'il voulait.
* * *
Il marchait la tête baissé et la musique dans les oreilles. Il bouscula une femme d'un cou d'épaule. Il continua son chemin sans même la regarder. Il traversa la rue. Soudain le monde lui sembla vide. Il leva le visage. Tous les gens s'était blottis contre les murs des bâtiments de chaque côtés de la rue. Plus aucune voiture au milieu du boulevard. Il fit volte face. Une silhouette fantomatique à quelques mètres devant lui. Vêtue d'un drap noir, muni d'une immense faucille, le spectre avançait. Le jeune homme ôta les écouteurs de ses oreilles. Aucun bruit. Il regarda la mort arrivait en face. Quelques pas, un petit mètre, quelques centimètres. La mort s'arrêta. Soudain, un bruit sourd. De la poussière. Un nuage de poussière. Il se dissipa. La mort avait disparue. A sa place se tenait un bel homme plus que bien bâti, en coutume bleu. Il portait également un longue cape et des bottes rouges. Un "S" jaune et rouge sur le torse. Une chevelure d'un noir profond. Et un sourire blanc comme la neige. "Je t'ai sauvé jeune homme." annonça - t - il d'un ton légèrement prétentieux. La haine monta dans les yeux et le coeur du garçon. "Non SuperPathétique. Tu m'as ré-emprisonné alors que je me libéré enfin !". Il se remis à marcher. Levant les yeux plein de larme au ciel, implorant le temps de revenir en arrière pour ne pas manquer sa chance. Il écarquilla les yeux en apercevant le spectre et sa faux sur le toi d'un immeuble. La mort leva un bras lentement, puis disparu dans un éclat de fumée noire. L'adolescent baissa les yeux. Repris une autre fois sa route mais ne fit qu'un pas. Qu'un pas avant de sentir son coeur accélérait, puis se comprimait de manière extrêment douloureuse. Le palpitant se décontracta. Et ne se recontracta plus jamais. Il restait là inerte. L'adolescent s'affala sur le bitume brûlant regardant le ciel.
Et il eut enfin ce qu'il voulait.
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"... le palpitant se décontracta. Et ne se recontacta plus jamais. Il restait là inerte. L'adolescent s'affala sur le bitume brûlant regardant le ciel. Et il eut enfin ce qu'il voulait."
Il finit cet article. Enregistra. Et le publia sur le blog où il écrivait ce qui se passait dans sa tête. Il ferma la page Web. Il éteignit l'ordinateur portable et le ferma. Il attrapa, le plus naturellement du monde une lame de cutter se trouvant dans le tiroir de son bureau et, d'un geste solennel, presque normal, s'entailla le poignet gauche. Il resta immobile. Le cutter dans la main droite. Il regarda le liquide de la vie quittait son corps pour toujours. Il se sentait s'affaiblir. Il regardait avec admiration le sang rouge suintait sur son avant bras blanc. Le liquide se frayait un chemin sur la peau dégarnie de toute marque quelconque. La métaphore d'un homme qui marche seul au milieu de rien, tout au long de sa vie jusqu'à la fin. Un goutte tomba sur le bureau. Ses yeux commencèrent à papillonner. Un instant de bonheur ultime où il se sentait s'envoler. Ce moment idyllique qui allait enfin le délivrer. Il s'effondra sur le parquet de sa chambre. Le sang continuait à fuir son corps et à se répandre devant les yeux ouverts du garçon. Ses yeux marrons ne regardant plus que le vide. Il était mort. Pourtant il sourit. A jamais.
Et il eut enfin ce qu'il voulait.
Je vous laisse