J’ai relu
mon dernier article, i était carrément nul. J’aurais dû le développer beaucoup
plus. Je n’en avais pas forcément le temps, mais j’aurais du le prendre.
La vie est tellement fascinante.
Notez les différentes déclinaisons de ce terme qui peuvent aller de l’admiration à la consumation. Il y a tant
de chose à faire, à voir à vivre, qu’on pourrait s’en réjouir. Mais nous sommes
tellement éphémères que, conscient que le temps urge, on passe notre temps à
nous demander si on ne fait pas fausse route, si on ne se trompe pas. C’est
peut être en faisant des erreurs qu’on apprend, mais qu’on apprend quoi ?
A perdre plusieurs années précieuses ?
Je sais que moi, je voudrais
tout faire. Il y a des milliers de choses que je voudrais faire, j’en
réaliserais certainement quelques unes, avec un peu de chance et un soupçon
d’audace, mais comment choisir les prioritaires, sur une liste qui s’allonge à
mesure que les jours passent, que je grandis et que je me rends compte que je
n’aurais jamais tout, ni ne ferais jamais tout.
L’envie y est ça c’est certain,
mais le doute aussi, il fait partit de moi. Presque on serait pote même. Je le
côtoie le jour et il me hante la nuit. Il me distrait en cours, et m’occupe
quand je m’ennuie. Il est présent partout où je vais, comme mon ombre où mon
bras gauche. Or tout le monde sait qu’avec des doutes on ne va pas loin, que
quoique que l’on décide d’entreprendre, il faut en être convaincu. Devrais – je
m’empoter de mon bras gauche, et partir en courant, sachant que si je tombe, je
ne pourrais plus me rattraper ? Quel est la part du risque que l’on doit
s’autoriser ?
Donc oui, je pourrais
certainement me transformer en tueur du jour au lendemain et saigner tous ceux
qui me barrent la route. Oui je pense que j’ai ce potentiel. Mais suis – je
assez fort pour l’exploiter ? Suis assez fort pour croire en ce que je
veux ?
Cela fait un petit moment que je
cherche comment continuer. Ma réflexion ne s’arrête pas là, mais je ne trouve
plus les mots. Donc tant pis, je la reprendrais plus tard.
Moi