Un liquide blanc
aussi pur que la neige
un tube pur lui aussi
conduisant ce liquide dans mes veines
un pensée au monde
je le sens qui m'envahit
il s'empare de mon bras
je le sens remonter le courant dans mes veines
je le sens il est en moi
pire que la mort il foudroie mon corps
il passe le coude, je n'ai pas le temps de m'inquiéter
je pense à ce qui va suivre
je pense à tout, tout simplement
pas le temps, pas le temps,
le voila dans mon épaule
c'est une drogue
cette sensation, de planer
si futile et pourtant si intense si marquante
Je n'ai plus le temps de rien le voila dans mon coeur
et c'est la fin.