Depuis ces 100 messages j'ai apprit à vivre avec mes démons. J'ai découvert des choses. J'ai grandit, tout simplement. La vie est étrange. Mais ceci donnerait naissance à de longues et lourdes pensées philosophiques, je garde donc ça pour une autre fois. J'ai comprit que je ne pouvais rien changer à certaines choses, qu'il fallait juste avancer, droit devant, en les acceptant à nos côtés.
Depuis ces 100 messages, je me sens régulièrement seul. Et ceci ne change pas. Je me sens à part et sans personne à mes côtés. Ces sensations ont évoluées mais elles n'ont pas disparu. Il demeure toujours en moi ce vide, ce trou, cette plaie béante que seule une personne bien particulière, quelle qu'elle soit pourrait combler. Mais cette personne reste invisible et inexistante. Cette personne bien particulière qui nous fait nous sentir vivant, important. Cette personne que l'on voit jour et nuit, sur qui l'on peut compter en permanence. Cette personne avec qui l'on peut partager la passion pour qu'elle devienne Amour.
Depuis ces 100 articles, j'ai bien cru la trouver. Cette personne est apparue le 2 septembre 2009. Et j'étais bien loin de m'imaginer l'ampleur que cela prendrait. Pendant une année, cette impression bizarre, que je ne connaissait pas. Cette sensation inconnue qui me rongeait. Pendant plus d'un an, cette personne et ce qu'elle m'inspirait ont rempli les pages de ce jardin secret que vous lisez régulièrement (ou pas d'ailleurs). Des lignes de souffrance, de pleurs et de pensées plus que sombres. Des nuits blanches, des cris, des hurlements de détresses, des moments plus durs les uns que les autres. Tout cela pour découvrir ce qu'étais l'amour que je ne soupçonnait pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette personne était du même sexe que moi et que ce n'est évidement pas la première chose à laquelle on pense. Et une fois qu'on y a pensé, faut - il encore se l'avouer et l'accepter. Il était une souffrance, il est devenu une lumière. Une lumière qui m'indiquait ma route. Cette route dont on ne peut sauter les barrières, cette route qu'il faut juste prendre dans le bon sens. Et là commença un nouveaux, long et encore inachevé processus d'adaptation. Apprendre à vivre avec soit - même. Après des mois de silences et de rancœur envers moi- même, j'ai commencé à en informer mes plus proches et importantes connaissances. Ce petit groupe s'est peut à peu élargie pour atteindre aujourd'hui le nombre de 21. Peu à peu et avec beaucoup d'aide et de soutient cette haine s'est atténué et s'efface encore de jours en jours. Même si je ne suis pas encore au pays des bisounours, mon château de solitude et de silence, et de douleur a reprit un peu de couleurs. Même si je ne suis plus trop un problème pour moi même cette personne reste encore à ce jour (le mot juste ne me vient pas). Il était une souffrance incompréhensible, il est devenu une lumière effrayante et est finalement passé au titre d'As de coeur. Il est mon élu. Celui avec qui je veux passer mes nuits et que j'aime comme un fou. Celui qui est banal au travers des yeux du monde, mais qui est un dieu sur terre au travers des miens. Celui que seul moi vois sous cet angle et que seul moi peu comprendre ce qu'il m'inspire. Mais malheureusement, j'aime à sens unique. La souffrance s'est transformé en Amour, mais au fond, quelles différences ? Je suis accro. Complètement accro. Dépendant. Addict. Tout simplement amoureux.
Je viens d'écrire un long paragraphe, mais ce message est loin d'être fini. Même si mon as règne en maître incontesté sur mon coeur, mes esprits et ma vie, un petit roi de coeur est venu ébranlé son trône. Peut - être une erreur, car il n'arrivera jamais à la grandeur de l'As. Peut - être juste l'envie d'une chance de plus de trouver cette personne si spéciale, ou peut - être plus. Le temps nous le dira. Mais ce qui est sur, c'est que mon As restera le seul. Le premier. Mon premier. Celui qui m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses, celui qui m'a fait découvrir l'amour, celui qui guide mes jours, celui qui inspire mes écrit et celui dont je rêve la nuit. Celui dont il a fallu apprivoiser l'ardeur pour ne pas y succomber. Celui qui m'a fait souffrir pendant des mois et qui continue dans cette voix, mais pourtant le seul pour qui je donnerais tout.
Au fil de ces 100 messages j'ai souvent porté un masque. Pour ne pas qu'on sache qui j'étais. Mais le problème est que je ne le sais pas non plus, je ne l'ai jamais su. Où trouver sa place, sa personne, son être ? Où trouver qui l'on est sans regarder autour et voir notre différence. Voir cette différence rythmer nos journées ? Comment savoir qui je suis ?
Durant ces 100 messages dont cet amour était le sujet principal j'ai dû faire face, apprendre à relever la tête et faire des câlins pour évacuer la peine. Et qui de mieux pour faire des câlins anti-tristesse qu'une mère. Cette femme merveilleuse qui nous a donné la vie. Je l'aime. A en mourir. Elle garde au plus profond d'elle ma plus grande peur : sa disparition. Je n'y survivrais toujours pas. Même avec vous tous, avec vos mots, votre soutien et tout votre possible, personne ne me sauvera s'il elle n'est pas sauvé. Elle est là pour essuyer mes larmes, pour guider mes pas et surmonter mes faux pas. Elle est une influence indéniable, et d'un pouvoir sur moi inimaginable. Un lien très serré. Bien trop proches. Un proximité qui pourrait nous coûter la vie à tous les deux. Je mourrais pour elle, et je mourais sans elle. J'ai souvent parler de ce besoin vital de l'avoir avec moi, et depuis le temps, il reste inchangé et toujours aussi fort. Maman, je t'aime.
Dans ce 100ème article, j'ai l'impression de me répété, mais je vais juste dire que je fais un point, sur ce qui me ronge, ce que je dois extériorisé pour ne pas me faire détruire de l'intérieur. Ce blog et un piège à malheur. Plongez - y ne serait - ce qu'un doigt, la tristesse et la peine s'empareront de votre âme comme elles s'emparent de la mienne certains jours avant que je les enfermes ici.
Durant ces 100 messages j'ai aussi eu des bonnes choses. Ou du moins un. Que je ne suis pas sur que l'on puisse classer dans les bonnes mais disons au moins dans les moins pires. Une sorte de puching ball, comme ce journal intime. Ou tout s'envole, même moi. Mais où tout n'es pas non plus toujours facile. Un domaine dans lequel les rêves grandissent pour certainement un jour mourir échoués sur la plage. Mais laissons les grandir, ils méritent sans aucun doutes une vie avant qu'on les oublis car ils sont trop irréel. Cet endroit ou la physique n'a plus sa place, où on apprend à la dompter, où les émotions se décuplent pour remplir nos entrailles. Ce monde encore vaste que je dois continuer d'explorer pour en devenir maître. Mais ce dernier oscille lui aussi aux courants de la vie. Et les périodes de creux sont souvent très dures...
Au fil des journées qui ont données le jours à ces 100 articles, j'ai côtoyé la peur. La peur de moi, des autres, de perdre, de perdre quelqu'un, de perdre la vie, d'échouer, de décevoir, de comprendre, de ne pas comprendre. J'ai eu peur d'aimer et j'en ai toujours peur. Ces peur omniprésentes qui me glacent le sang dès leurs approches. Ces peurs, capables de dominer tous ces autres sentiments que j'ai vécu. Le regret, le remord, la déception. L'attirance, la passion, l'addiction, la dépendance, l'Amour. La tristesse, la peine, le j'abandonne tout et je meurs. J'ai apprit, j'ai découvert. J'ai connu mais j'ai aussi perdu. J'ai conter mes histoires comme un conte malheureux. J'ai connu des personnes et des moments inoubliables. J'ai vécu des instants qui seront pour toujours parmi les plus sombre. J'ai vu des hauts et des bas, très très bas. Des choses que je ne revivraient jamais, comme tous nos instants, comme les mot que j'écris, qui sont éphémères au bout de mes doigts mais éternels sur mon écran. J'ai essayé en vain de donner un sens à ma vie, d'en prendre les commandes. Mais je n'ai toujours pas réussi. Dites - moi, faut -il laisser la vie faire de nous ce que l'on veut, suivre les courants et tenir bons lors des secousses ? Ou faut - il s'accrocher jusqu'à l'arrachement des mains au premier objet sur les rives de la vie qui pourrait bien nous sauver la vie ?
Durant ces 100 messages, j'ai vécu. J'ai côtoyé l'indécence et le démons. J'ai joué avec le feu et je me suis brûlé les ailes. Oui, cette phrases est bateau mais je l'aime. Elle est belle. Et vraie. La période de ces 100 articles restera peut - être la plus importante de ma vie, celle qui m'a forgé, celle qui a déterminé qui je serais plus tard, mais tout comme le combat entre l'As et le roi, seul le temps nous le diras.
A la fin de ces 100 messages je me sens seul, sale, et vide. Que reste - t - il de tout ceci ? Il reste des rêves inachevés. Il reste des souvenirs que l'on ne peut effacés. Il reste des peurs que l'on de peut surmonter. Il reste des gens sur lesquels je peux compter. Il reste de la peine qui ne m'a pas encore laissé. Il reste toujours et encore des souvenirs du passé. Il reste les choses apprises. Il reste ce que l'on ne peut vivre qu'un fois. Il reste le sablier de ma vie, même s'il ne reste pas la même quantité de sable à l'intérieur. Mais par dessus tout, il reste un coeur vide et brisé, zone de combat entre un As plus beau qu'un Apollon et un roi plus intriguant qu'un Cupidon. Un coeur qui ne demande qu'à aimer et à être aimé. Il reste ce vide béant que personne n'a combler.
J'écris depuis des heures, je fatigue, je crois avoir fait le tour ( peut - être je me trompe, mais l'heure elle, tourne) et je pense qu'après tout cela, après ces 100 messages et ces milliards de mots et d'idées et de confessions, la meilleure fin pour ce 100ème c'est celle - là.
Moi